À l’occasion de la cérémonie traditionnelle de remise du prix de journalisme, le 17 février, Juan Riva, le président de l’Anave, l’équivalent espagnol d’Armateurs de France, a dressé un bilan de la situation du secteur. Dans sa conclusion, il a rappelé que la liquidité était le principal problème des entreprises de transport maritime. « Notre demande la plus prioritaire est l’obtention d’une ligne de crédit pour le financement du fonds de roulement via l’ICO », a-t-il précisé. L’ICO est l’Institut de crédit officiel. En ce qui concerne la flotte espagnole de transport de marchandises, celle-ci disposait de 270 navires au 1er janvier 2009, soit 4,26 Mt brutes (GT). Le nombre de navires s’est réduit de 14 unités mais avec une baisse de tonnage de 0,8 % seulement. 160 navires (− 5) opèrent sous pavillon espagnol soit 2,36 millions de GT (+ 0,1 %) et 110 (− 9) sous pavillons étrangers soit 1,9 million de GT (− 2 %).
Les compagnies espagnoles ont incorporé 10 nouveaux navires en 2008 pour une valeur de 218 M€. Ces chiffres marquent un ralentissement par rapport à 2007 (13 navires et 658 M€). L’Anave rappelle qu’en dépit de ce moindre investissement, l’âge moyen de la flotte espagnole est de 15,8 années contre 18 au niveau mondial. Celui-ci est encore plus bas pour ce qui est du pavillon espagnol (13,7). L’Anave rappelle que le pavillon espagnol figure dans la liste blanche du Mémorandum de Paris.