Suspension de l’extension de la flotte

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Il s’agit de Mitsui OSK Lines (MOL), Nippon Yusen Kaisha (NYK) et Kawasaki Kisen Kaisha (K Line), moins touchés que beaucoup d’autres par la crise du crédit et le ralentissement économique en raison de leur prudence coutumière. La plupart de leurs vraquiers sont davantage affrétés sur de longues périodes que proposés sur le marché spot. Ils ont aussi décidé de ne pas commander de porte-conteneurs de plus de 9 000 EVP pour les services de lignes.

MOL est le plus grand groupe maritime du monde toutes catégories de navires confondues. Il exploite une flotte de 874 unités de 57 Mtpl qui devait passer à 1 000 d’ici à mars 2010. Mais en octobre, il a annoncé que l’objectif de 1 200 navires pour mars 2013 n’est plus à l’ordre du jour. Sa flotte de 100 minéraliers est affectée par l’effondrement temporaire du marché des vracs secs. Dans l’attente d’une reprise, il va mettre ses 15 navires capesize destinés au marché spot en « semi-désarmement », c’est-à-dire au mouillage avec leurs équipages à bord.

NYK exploite une flotte de 777 navires de 50,5 Mtpl, laquelle devrait dépasser 1 200 unités d’ici à mars 2013. Mais, après un examen minutieux des besoins de ses clients, ce projet devrait être « contraint » par l’envoi des navires les plus âgés à la démolition, le non-renouvellement des contrats d’affrètements et le report, sinon l’annulation, des commandes non encore confirmées. NYK met l’accent sur les services de lignes, où il exploite 155 porte-conteneurs au sein de la Grand Alliance. Il craint de devoir en désarmer quelques-unes si la crise s’aggrave, mais, pour le moment, il « met au repos » des navires à tour de rôle et de façon sélective. Contrairement à son habitude, la Grand Alliance a combiné les départs de son service Asie/côte Est des États-Unis avec ceux du consortium concurrent New World Alliance (TNWA), dont MOL fait partie, afin « d’ajuster la capacité à une demande significativement plus faible ».

K Line comptait porter sa flotte actuelle de 499 navires à 600 d’ici au printemps 2011, 750 en 2015 et 900 en 2020. Or selon lui, ces projets sont « suspendus temporairement et en cours de réexamen ». Sa flotte fait partie du consortium CKYH, qui réduit également ses services. Cependant, son niveau élevé de diversification pourrait permettre à K Line de sortir de la récession, notamment grâce aux transporteurs de voitures, où la demande devrait rester forte dans les pays émergents, et aux navires offshore.

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