SpeedFerries, c’est fini

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L’opérateur transmanche SpeedFerries a cessé toute activité, deux semaines après sa mise sous tutelle administrative.

Son catamaran rapide SpeedOne de 86 m de long avait été mis sous séquestre à Boulogne pour défaut de paiements de droits portuaires. Plus de cent personnes sont licenciées. Les administrateurs, Angela Swarbrick et Tom Burton du cabinet juridique Ernst & Young, ont déclaré « avoir exploré toutes les pistes possibles » pour sauver l’armement, mais n’ont pu trouver de repreneur. Les passagers détenteurs de billets SpeedFerries pour la traversée Douvres/Boulogne ont été invités à s’organiser autrement et seront contactés en temps utile par les administrateurs. LD Lines, qui envisage l’ouverture de sa propre route Boulogne/Douvres cet été leur propose une réduction de 75 % sur ses propres lignes de la Manche occidentale avant le 17 décembre.

Par ailleurs, le SpeedOne a été libéré et se trouve à Tilbury, en vue de sa vente aux enchères. Il a été construit en 1997 sur fonds propres par le chantier australien Incat, qui l’a affrété d’abord à la Marine australienne puis à l’opérateur italien TRIS, aujourd’hui disparu. SpeedFerries, qui a commencé à l’exploiter en 2004, l’a finalement racheté à Incat en mai dernier pour 13,5 M£ (15,8 M€).

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