Mise en garde contre la limitation de vitesse des navires

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Tel est l’avis de Tom Parker, responsable de la prévention au North of England P&I Club. Ces dernières semaines, les armements, surtout les lignes conteneurisées, font ralentir leurs navires pour compenser la spirale des prix des soutes. En outre, cela réduit les risques de surcapacité, consécutive aux nombreuses livraisons et au ralentissement de la demande à la suite de la crise mondiale du crédit. Pour Tom Parker, les armements doivent « prendre soin de garantir leur situation en ce qui concerne les contrats d’affrètement et les connaissements ». Les opérateurs de navires affrétés, qui réduisent leur vitesse pour faire des économies sur les soutes, risquent d’être poursuivis en justice pour « ne pas avoir procédé avec la plus grande promptitude », selon le contrat d’affrètement NYPE, ou « de ne pas avoir procédé avec une diligence raisonnable », d’après celui de l’affrètement au voyage.

La mise en garde de Tom Parker survient alors que les prix des soutes continuent de grimper. Le record a été établi, fin juin à Singapour, en dépassant 700 $ la tonne pour la première fois. De leur côté, les écologistes recommandent la réduction de la vitesse des navires pour en diminuer les émissions de gaz carbonique. Mais, comme le souligne Tom Parker, tout cela n’a guère de sens économique puisque les taux de fret restent élevés, surtout pour l’affréteur.

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