En avarie de barre et de radar, le cargo maltais Krokus a demandé assistance, le 9 décembre, avant d’être pris en remorque par l’Abeille-Bourbon. Le Krokus a également perdu des camions en pontée. Après avoir rompu sa remorque et être contraint de se mettre à la cape, le convoi n’est arrivé à Brest que le 11 décembre en soirée. Dans le même temps, le porte-conteneurs libérien Honduras-Star signalait avoir perdu neuf conteneurs avant de se mettre à l’abri en baie de Saint-Brieuc pour assurer l’arrimage de sa cargaison. Le lendemain, le 10 décembre, c’était le cargo maltais Normed-Bremen qui indiquait avoir perdu un marin philippin à la mer, alors qu’il se trouvait dans le DST d’Ouessant. Une bouée lui a été jetée par l’équipage tandis que la préfecture maritime a engagé un avion et un hélicoptère de la marine nationale pour effectuer les recherches. En vain.
Ce même jour, à 30 milles dans le nord-est de l’île de Batz, le cargo lituanien Stropus est tombé en avarie totale de propulsion. Huit hommes (sur les douze constituant l’équipage) ont été hélitreuillés par un Super Frelon de la Marine nationale alors que le supply Argonaute, affrété à plein-temps par l’Action de l’Etat en mer, faisait route sur zone pour le prendre en remorque.
Ayant retrouvé une partie de sa propulsion, le Stropus a fait route sur Cherbourg, assisté par l’Abeille-Liberté. Ce qui a permis à l’Argonaute de revenir à la chasse aux 17 conteneurs déclarés perdus entre l’ouvert du DST et Morlaix. Plus au sud, 17 autres conteneurs ont été perdus par le Marie-Delmas, ainsi que 187 ballots de bois enlevés du pont du cargo de Gibraltar-Phantom, dans le suroît de Sein, et deux voiliers du cargo Golden-Isle.