Le Baltic Exchange de Londres a enregistré des taux record pour les vracs secs à la mi-août.
Sur la route Atlantique/Pacifique, les affrètements au voyage ont dépassé 150 000 $ par jour pour un Capesize de 180 000 tpl et ceux à temps sur un an ont approché 110 000 $ par jour.
Le Baltic Exchange Dry Index, calculé à partir de plusieurs routes et de vraquiers de différentes tailles, avait culminé à 6 688 à la mi-mai avant de retomber en dessous de 5 300. Il avait retrouvé son niveau antérieur fin juillet, puis atteint 7 319 le 16 août. Cette semaine-là, un navire de 211 485 tpl construit en 1997 a été fixé au taux exceptionnel de 165 000 $ par jour pour un voyage Hambourg/Brésil/Chine. Selon les courtiers, ces hausses sont dues à plusieurs facteurs: demande chinoise accrue de matières premières (surtout de minerais et de charbon), retards dans les ports australiens, reprise des trafics de céréales en Asie après des inondations de grande ampleur et des récoltes locales insuffisantes. Comme les taux des vracs secs ont tendance à grimper à l’approche de l’hiver, ils pourraient encore progresser dans les mois qui viennent.
Enfin, le Baltic Exchange expérimente un nouvel indice pour le transport d’huile de palme entre Singapour et Rotterdam par des navires de 35 000-40 000 tpl, en raison de l’intérêt croissant pour les biocarburants plus écologiques.
