Les associations d’armateurs Intercargo (vraquiers) et Intertanko (navires-citernes) ont obtenu de l’OMI la mise sur pied d’une assistance diplomatique en ce qui concerne les passagers clandestins.
Un centre d’accueil, dénommé "Stowaway Focal Point (SFP)" et institué au sein de la division sécurité maritime, sera expérimenté pendant un an. Accessible par téléphone (44 20 75 87 31 10) ou courriel (
Le secrétaire général d’Intertanko, Roger Holt, s’est félicité "du soutien de l’OMI pour résoudre, efficacement et de façon humanitaire tout en respectant la loi, ce difficile problème que rencontrent les armements et commandants de navires". Il espère que les armements "le feront connaître auprès de leurs États du pavillon et de leurs commandants".
Des directives de l’OMI sur le traitement des passagers clandestins existent (résolution A.871 § 20) mais sont difficiles à appliquer en raison de la diversité des législations des pays concernés.
Toutefois, l’OMI rappelle que les procédures actuelles, qui impliquent les P&I Clubs, les États du pavillon et le haut-commissariat des Nations Unies aux réfugiés, permettent de régler la plupart des cas. Selon les statistiques de l’OMI, 93 incidents concernant 344 passagers clandestins se sont produits entre mai et juillet.
L’incident le plus spectaculaire de ces dernières années a eu lieu en septembre 2001 quand 433 réfugiés afghans et irakiens, secourus en mer par le porte-conteneurs Tampa, avaient refusé de débarquer en Indonésie et exigé d’aller en Australie. Refoulés par les autorités australiennes, 131 avaient été acceptés par la Nouvelle-Zélande et 302 hébergés par le micro-État océanien de Nauru aux frais de l’Australie, dans l’attente de leur transfert dans divers pays.
