Intertanko estime ainsi pouvoir réduire la pollution atmosphérique d’origine maritime. "Nous voulons tous améliorer la qualité de l’air et diminuer les émissions (de CO2) par les navires, a déclaré le président d’IBIA, Fritz Fredriksen, mais il y plus d’un moyen de régler cette question. Il n’y a aucune raison d’étouffer l’innovation et de fermer la porte à différentes approches en décrétant que chacun doit porter une camisole de force et utiliser une seule catégorie de carburant".
L’OMI met sur pied un groupe d’experts chargés d’effectuer une étude sur la réduction des émissions atmosphériques par les navires: soufre, oxydes d’azote, suies et carbone. L’IBIA y est favorable et estime qu’il faut s’intéresser surtout aux "sorties" de gaz et leur réduction par n’importe quel moyen technique, plutôt que seulement aux "entrées" de carburant. Si la proposition d’Intertanko est adoptée, ajoute Fritz Fredriksen, l’offre actuelle de carburant distillé ne suffira pas à la demande. Il faudrait au contraire 600 Mt de pétrole brut de plus par an, environ 38 Md$ (28,31 Md€) pour adapter 50 raffineries à cette production supplémentaire et une nouvelle flotte mondiale de transporteurs de produits. Tout ceci, conclut-il, augmentera le coût du pétrole et du transport maritime.