Le registre britannique, renommé "UK Ship Register" depuis février, est en tête de la liste "blanche" publiée en juin par le Mémorandum (MoU) de Paris.
Cette liste spécifie la qualité des registres des États du pavillon. Elle compare chaque année le taux de mises sous séquestre des navires par les autorités portuaires des pays membres du MoU, européens pour la plupart. Les pavillons sont classés selon une moyenne triennale. Leurs navires figurent sur la liste "blanche" si leur taux de détention est inférieur à cette moyenne et sur la liste "noire" si ce taux la dépasse de plus de 1 %. Le registre national britannique, à la 3e place de la liste établie l’an dernier, passe donc à la 1re pour les performances de l’exercice 2004-2006 avec 19 détentions sur 1 573 inspections, soit un taux inférieur de 1,75 % à la moyenne, devant la Suède (− 1,71 %) et la Finlande (− 1,63 %). "C’est une excellente nouvelle et dément l’assertion selon laquelle la recherche de croissance aurait conduit à diminuer les normes du registre britannique, a déclaré Peter Cardy, directeur général de la Marine and Coastguard Agency (MCA) qui administre le registre, atteindre la première place sur la liste blanche justifie l’objectif du registre britannique de travailler plus étroitement avec nos adhérents pour améliorer la qualité des navires qui s’inscrivent au registre. Nous pensons que la qualité n’est pas négociable et que les normes fixées par des organismes de bonne réputation du transport maritime ne doivent pas être compromises par des navires sous normes."
Sur la liste noire, figurent la Corée du Nord (+ 8,7 %), l’Albanie (+ 6,84 %) et la Bolivie (+ 4,09 %), toutes trois classées à "très hauts risques" pour non-respect des normes demandées.
La France se trouve à la 7e place sur la liste blanche (− 1,54 %) avec 2 détentions pour 269 inspections. Elle était à la 2e pour l’exercice 2003-2005 (JMM 1-6-2007, p. 6.)
