Après Anvers, une délégation ivoirienne composée de douaniers et de représentant des transitaires a fait escale le 2 mars à Dunkerque. Une réunion s’est tenue avec les responsables et représentants des transitaires du port et avec la douane. Elle a porté sur le bordereau électronique de suivi des cargaisons (BESC), une procédure de reconnaissance de la marchandise mise en place par le gouvernement ivoirien "pour une meilleure gestion des flux". Mais dès sa mise en place, le BESC a soulevé les protestations des utilisateurs, en raison des "délais d’enlèvement allongés de la marchandise, et de surcoûts". "Nous avons pu apporté des améliorations localement grâce à la concertation. Cette tournée a pour but d’écouter nos interlocuteurs exportateurs et importateurs européens, de comprendre les problèmes soulevés par le BESC en Europe, et d’y remèdier", résume Adama Coulibaly, directeur général de la Fédération nationale (ivoirienne) des industries. "La tournée permet de rencontrer nos interlocuteurs, ce qui facilitera grandement les relations futures".
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Le suivi des cargaisons en question
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