Au total, l’investissement porte à quelque 90 M€. Le groupe belge va consacrer 90 M€ dans divers projets, notamment 27 M€ pour réaliser le plus grand terminal sucrier d’Europe à Anvers (635 000 t), 50 M€ à Gand dans un terminal « all weather » pour navires de mer, et 10 M€ dans un nouveau terminal vraquier.
À Anvers, le terminal reçoit le sucre en vrac de divers pays européens, principalement par le train (la route à 22 %). L’exportation se fait par conteneurs à destination de l’Afrique de l’Ouest, le Moyen-Orient, ainsi que certains pays européens. Les expéditions sont ensuite assurées par une filiale Manuport Logistics, pour le compte de traders et de divers producteurs. L’année dernière Euroports a traité 750 000 t de sucre.
À Gand, un terminal multifonctionnel devrait être opérationnel mi-2020, avec une capacité de stockage de 60 000 t et connecté à deux voies ferrées. Des navires jusqu’à 10 000 tpl pourront y être traités sans subir les effets des intempéries. Ce terminal, construit à côté du terminal d’ArcelorMittal, pour lequel Euroports assure la manutention, est surtout conçu pour le traitement de colis lourds, divers produits sidérurgiques et le breakbulk.
Toujours à Gand, Euroports a mis en service un deuxième terminal vraquier (capacité de 120 000 t), disposant de 550 m de quai (tirant d’eau admis de 12,5 m), en bordure du bassin-canal Gand-Terneuzen, où peuvent accoster des navires de type « panamax ». Le groupe y traite un trafic annuel de l’ordre de 2 Mt de vracs secs.