Le groupe Harren avait acquis une participation de 50 % dans Intermarine en octobre 2020 via sa filiale, l’armateur allemand de colis lourds et breakbulk SAL Heavy Lift. Intermarine, qui exploitait au moment de cette première prise de participation, sept unités de 6 à 10 000 tpl et opère aujourd'hui 24 navires polyvalents, vient de passer totalement sous son contrôle.
Harren & Partner réitère son engagement à ne pas fusionner les deux marques qu’il veut « indépendantes avec leurs propres structures commerciales » mais « tout en travaillant en étroite collaboration ».
Pour Intermarine, c’est un retour à ses origines après un parcours chaotique au sein du groupe brémois Zeaborn ces dernières années. La marque avait momentanément disparu lorsque la société est passée dans le giron de Zeamarine, dont elle est devenue la filiale américaine. Zeamarine est elle-même le produit d’une série de mouvements de consolidation, mais en grande difficulté, avait été démantelée et restructurée en 2020.
Positionnement sur le continent nord-américain
Avec Intermarine, SAL Heavy Lift a pu étendre ses services de transport de marchandises diverses et de colis lourds sur le continent américain. Une destination qu’il envisageait depuis un certain temps. Intermarine a une expérience de trente ans dans le dégroupage entre l'Amérique du Nord et l'Amérique du Sud et dans les Caraïbes.
En janvier 2021, un autre mouvement avait été enregistré dans le secteur à l’initiative des mêmes acteurs. L’allemand SAL et le néerlandais Jumbo ont annoncé leur intention de créer une entreprise commune, devenue depuis effective.
A.D.
Photo : ©Intermarine