La liste réactualisée comprend désormais 34 chantiers navals, qui représenteraient une capacité de recyclage annuelle de près de 2,4 Mt. En outre, 28 autres chantiers navals situés en dehors de l'UE ont demandé à être audités pour figurer sur la liste communautaire. La Commission indique qu'elle était en train d'évaluer si ces chantiers sont conformes aux exigences.
Des associations d'armateurs, dont l'Association des armateurs de la Communauté européenne (ECSA), demandent précisément à Bruxelles d'intégrer des installations de recyclage de navires non communautaires dès lors qu'elles correspondent aux critères. Dans le viseur, certaines installations d'Asie du Sud-Est où s'opère aujourd'hui la quasi totalité du démantèlement du tonnage mondial pour des raisons de coût.
Une étude commandée par l'une des plus représentatives associations maritimes internationales, BIMCO (85 % du tonnage marchand) avait fait du bruit en avril. Elle soutenait que seuls neuf chantiers navals sur les 26 qui figuraient à l'époque sur la liste communautaire étaient réellement en mesure et en capacité de recycler des navires. Elle faisait également valoir que seuls trois pouvaient recycler un gros navire, de taille Panamax ou plus.
A.D.