Promesse d’une mobilisation « puissante »
Ils ne sont pas isolés. Le syndicat CGT de la branche pétrole prévoit également des grèves les 19 et 26 janvier, ainsi que le 6 février avec « si nécessaire, l'arrêt des installations de raffinage », selon un communiqué diffusé par Éric Sellini, coordinateur national du syndicat pour TotalEnergies. Le mouvement doit débuter par un premier arrêt du travail de 24 heures le 19 janvier. Pour le 26 janvier, la CGT appelle à 48 heures de grève, puis à 72 heures le 6 février.
L'appel entraînera des « baisses de débit » et des arrêts dans l'expédition des carburants. Le mouvement intervient quelques mois à peine après la vaste mobilisation pour une augmentation des salaires qui a eu lieu dans les raffineries et les dépôts de pétrole, ayant provoqué d'importantes difficultés d'approvisionnement en carburant en France.
L'appel de la CGT Pétrole a été lancé au lendemain de celui des syndicats des transports, qui promettent le 19 janvier une « grève puissante », et des syndicats de l'énergie, qui prévoient un « conflit dur », contre le recul de l'âge légal mais aussi contre la suppression de leur régime spécial.
L'appel commun des huit principaux syndicats (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires, FSU), dans une unité d'action inédite depuis 12 ans, touchera aussi bien le secteur privé que le public.
La rédaction