Beaucoup de bonnes (mais fausses) idées dans les commentaires laissés à propos de ce camion-mystère sur la page Facebook de France Routes. Quelques joyeux canulars aussi et… une poignée de bonnes réponses. Il est vrai que cet étrange assemblage, sans volant, sans cabine et même sans roues avant, surpris en cours de montage, dans les ateliers Ginaf, aux Pays-Bas, pouvait laisser perplexe. Évidemment, une fois terminé et carrossé, la réponse est évidente, il s’agit d’un camion benne. Mais attention, pas d’un genre habituel. Cet énorme 10x6 est en effet destiné aux carrières ou aux mines à ciel ouvert et sa capacité est celle d’un gros dumper, soit 70 t pour un PTC de 100 t.
Mais à la différence d’un dumper classique, d’entraînement 4x2, le Ginaf est porté sur 5 essieux, dont 3 moteurs, groupés à l’arrière. Bilan, une masse mieux répartie, avec une moindre pression au sol, et une motricité accrue devant lui permettre de pouvoir continuer à travailler même dans des conditions de roulage dégradées, en particulier lors de fortes précipitations. Il faut en effet savoir que sur un dumper 4x2 de même catégorie de poids, le pont arrière supporte à lui seul, à pleine charge, plus de 70 t, entraînant un effet de poinçonnement considérable qui s’accorde mal (et même pas du tout) avec des sols instables ou gorgés d’eau. Revers de la médaille, avec son tridem moteur, le Ginaf est sujet aux effets de ripage, limités toutefois par l’adoption d’un dernier essieu pivotant pouvant braquer à vitesse réduite. Autre avantage potentiel, sa hauteur de chargement est inférieure à celle d’un dumper rigide conventionnel, ce qui devrait se traduire par des temps de chargement plus courts et donc un plus grand nombre de cycles de travail dans une journée. Enfin, la suspension arrière hydropneumatique lui confère une bonne qualité de roulage et une excellente stabilité au bennage.
Côté mécanique, le Ginaf est entraîné par un diesel Cummins Tier 4 Final ou Tier 3 de 605 ch ou 610 ch, associé à une transmission automatisée ZF AS-Tronic totalisant 12 rapports avant. Quant à la cabine, contrairement aux autres productions de la marque, qui retiennent une cabine Daf, il s’agit ici d’une Ford, fabriquée en Turquie.
Mais à la différence d’un dumper classique, d’entraînement 4x2, le Ginaf est porté sur 5 essieux, dont 3 moteurs, groupés à l’arrière. Bilan, une masse mieux répartie, avec une moindre pression au sol, et une motricité accrue devant lui permettre de pouvoir continuer à travailler même dans des conditions de roulage dégradées, en particulier lors de fortes précipitations. Il faut en effet savoir que sur un dumper 4x2 de même catégorie de poids, le pont arrière supporte à lui seul, à pleine charge, plus de 70 t, entraînant un effet de poinçonnement considérable qui s’accorde mal (et même pas du tout) avec des sols instables ou gorgés d’eau. Revers de la médaille, avec son tridem moteur, le Ginaf est sujet aux effets de ripage, limités toutefois par l’adoption d’un dernier essieu pivotant pouvant braquer à vitesse réduite. Autre avantage potentiel, sa hauteur de chargement est inférieure à celle d’un dumper rigide conventionnel, ce qui devrait se traduire par des temps de chargement plus courts et donc un plus grand nombre de cycles de travail dans une journée. Enfin, la suspension arrière hydropneumatique lui confère une bonne qualité de roulage et une excellente stabilité au bennage.
Côté mécanique, le Ginaf est entraîné par un diesel Cummins Tier 4 Final ou Tier 3 de 605 ch ou 610 ch, associé à une transmission automatisée ZF AS-Tronic totalisant 12 rapports avant. Quant à la cabine, contrairement aux autres productions de la marque, qui retiennent une cabine Daf, il s’agit ici d’une Ford, fabriquée en Turquie.