« J'aimais grimper dans le camion de mon père » : Sébastien Chabal aux 24H Camions

Les 24H Camions, en tant qu'ambassadeur de Ford Trucks, c'est un véritable marathon. C'est presque plus compliqué qu'un match de rugby ?

Non, ça va, nous sommes dans la continuité de cette première journée, toujours autant d'ambiance, de klaxons, de convivialité. J'ai regardé les camions tourner ce matin, ce sont des grosses journées de compétition. Ces deux jours, c'est beaucoup de convivialité, de partage et de passions. J'ai la chance d'aller voir ce que le grand public ne voit pas forcément : les écuries, les commissaires de course, c'est véritablement impressionnant. Nous ne pouvons pas nous rendre compte de toute l'activité depuis la tribune.

Vous êtes ambassadeur de Ford Trucks depuis trois ans, que tirez-vous de cette expérience ?

Ce partenariat est né d'une rencontre, de l'envie d'écrire une histoire. C’est un véritable challenge que se sont lancés les dirigeants de la filiale en ramenant le camion Ford sur le territoire français. Il y avait une dizaine de ventes avant cette relance de la marque. Ces trois entrepreneurs ont eu une vision, ils ont assuré un développement rapide de l’activité, avec aujourd'hui un réseau de distribution bien implanté.

À travers ce partenariat, je rencontre des chauffeurs qui n'arrêtent pas de tarir d'éloges le véhicule. Le camion est un outil de travail important pour eux. Ils y prêtent une grande attention. Le camion, c'est un peu une seconde maison, voire la première, vu le temps qu'ils y passent. Je suis plongé avec Ford Trucks dans un univers de gens qui aiment leur métier, leur camion.

Le camion, c'est aussi pour vous une histoire familiale. Vous nous racontez ?

Mon Papa était employé dans les travaux publics, il conduisait des camions. Il ne faisait pas beaucoup de route, mais j'étais souvent dans la cabine. Le midi, lorsqu'il rentrait manger à la maison, j'aimais grimper dedans et m'imaginer sur les routes. Lorsqu'on est enfant, un camion, c'est impressionnant. Mon grand-père avait un gros Volvo bétaillère, j’ai donc sillonné l'Ardèche sur des routes étroites, le ravin n'était jamais bien loin.

Quelle serait pour vous, Sébastien Chabal, la définition du mot camion ?

Lorsque j'en vois un, je pense au routier qui le conduit. Car le métier, c'est beaucoup d'abnégation. Les routiers sont souvent seuls, ils font de longs trajets. Les routiers sont au service des autres, si les chauffeurs n'étaient pas là, nous n'aurions pas grand-chose qui arriverait jusque chez nous. Il faut les remercier, car ils travaillent pour beaucoup avec passion.

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