Norbert Kiss (MAN) s'est imposé sur le circuit Marco Simoncelli de Misano (Italie), les 21 et 22 mai lors de l'épreuve d'ouverture du championnat d'Europe Camions FIA-ETRC. Téo Calvet termine 6e et 1er de la Goodyear Cup.
Norbert Kiss (MAN #1) a remporté le GP de Misano en championnat d'Europe Camions, gagnant deux courses sur quatre. Son MAN devance l'Iveco #4 de Jochen Hahn et le MAN #2 de Sascha Lenz, qui a remporté la 4e course, Antonio Albacete imposant son MAN #23 dans la 2e course.
Derrière, le jeune français Calvet (Freightliner #20) a remporté trois victoires au classement de la Goodyear Cup, et termine 4e de la dernière course. Il repart de Misano à la 6e place du classement général pilotes.
Objectif rempli
« Téo a rempli son objectif, devenir leader de la Goodyear Cup, estime le team manager de Buggyra, Fabien Calvet. C'est probablement la meilleure surprise du week-end. Adam a eu un week-end difficile, probablement le pire début de saison de tous les temps. Mais je le connais, c'est un battant et il reviendra encore plus fort. Je m'attends à ce qu'il se batte pour la victoire la prochaine fois au Hungaroring ».
« Ce fut un bon week-end en général, même s'il y a encore place à l'amélioration, déclarait Téo Calvet à l'issue du week-end. J'ai atteint mes objectifs, je rapporte quatre trophées de la Goodyear Cup. Cela aurait pu être encore mieux au classement général, car j'ai parfois eu un peu de mal, mais nous avons eu des batailles vraiment difficiles sur la piste ».
Le Français de 21 ans mène désormais la Goodyear Cup avec 18 points d'avance sur un pilote britannique Shane Brereton (MAN #17). Un autre Français, Thomas Robineau (MAN #21), termine troisième.
Le podium de la Goodyear Cup, dimanche à Misano : Téo Calvet (1er), Shane Brereton à sa gauche (2e) et Thomas Robineau à sa droite (3e).
Téo Calvet s'est approché du podium lors de sa dernière course du week-end, dans laquelle il a terminé 4e. « Je suis parti de la pole position, raconte le jeune champion. J'avais un bon rythme, mais ensuite j'ai fait une erreur stupide que Sascha Lenz a rapidement exploitée. Ensuite, il y a eu deux grosses attaques de Jochen Hahn et d'Antonio Albacete, mais ça c'est la course ».
