"Source de croissance verte, le fluvial permet de transporter des volumes considérables générant jusqu’à cinq fois moins d’émissions de CO2, d’oxyde d’azote ou de particules que le transport routier. En plus d’être un mode de transport avec un faible impact carbone, il se révèle être sûr, avec un taux d’accidentologie faible et sans nuisance permettant un transport de marchandises au plus près des centres villes", assure le gouvernement dans communiqué de presse. Le 1er mars, Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué en charge des Transports, a annoncé deux mesures destinées à favoriser le report modal.
Deux nouveaux programmes
Le premier concerne deux nouveaux programmes Certificats d’économies d’énergie CEE :
- APPEL d'aiR, destiné à booster le recours à l’intelligence artificielle dans la logistique et à favoriser la mise en open data des données des acteurs de la filière. Un programme qui mobilisera un investissement de 7 millions d’euros (M€) ;
- REMOVE, dont l’objectif est de doper le report modal des marchandises de la route vers le fluvial, le maritime et le ferroviaire via des actions de sensibilisation, des aides au rodage, mais aussi la mise en place d’un écolabel des flux logistiques et portuaires qui valorise les chaînes logistiques intégrant les ports français. Ce programme est assorti d'une enveloppe de 38 M€.
La fin des surcoûts de manutention
Autre initiative présentée par le ministre délégué : la fin, au 1er avril 2022, des surcoûts de manutention pour le transport fluvial dans les terminaux du Havre et de Fos-Marseille pour l’ensemble des flux conteneurs acheminés par CMA CGM. "Cette action, qui fait suite à une mission conduite par le préfet Philizot, s’inspire du système mis en place il y a quelques années sur le port de Dunkerque, qui demeurera", précise le gouvernement. Pour mesurer l’efficacité de cette mesure, un suivi sera réalisé par l’observatoire de la performance portuaire.