En effet, le transport de marchandises est un secteur dynamique en termes d’emplois. Souvent méconnu du grand public, il affiche pourtant de sérieux atouts : diversité des métiers, évolution de carrière à l’international, fort besoin en main-d’œuvre, rémunérations évolutives, etc.
Selon l’enquête annuelle de l’Observatoire Prospectif des métiers et des qualifications dans les Transports et la Logistique (OPTL), à lui seul le transport routier comptait 777 718 collaborateurs, dont 313 453 roulants au 31 décembre 2021. Un mode de transport qui doit faire face à une population active qui se réduit. En effet, sur le seul segment du transport de marchandises, 12 800 salariés sont partis en fin de carrière en 2021.
525 000 salariés dans le maritime
De son côté, la filière maritime comptait 525 000 salariés en 2019, un chiffre en hausse de 14 % par rapport à 2013, selon un rapport de l'Ifremer. Au sein de l’économie française, les activités maritimes pèsent environ 1,5 % du produit intérieur brut et emploient 1,7 % de la population active.
L’activité économique d’une place portuaire peut générer plusieurs milliers d’emplois. Ainsi, selon une enquête de l’Insee, le Grand Port Maritime de Marseille génère à lui seul près de 42 600 emplois salariés, soit près de 8 % des postes du secteur marchand non agricole du département. Si les emplois indirects, industries, services support, transport routier, etc., représentent 56 % du total, les emplois directs, qui comptent pour 44 %, concernent la manutention et les services aux navires. Enfin, l’intérim, très important dans les activités logistiques, génère à lui seul 3 200 postes.
Au chapitre fluvial, la population active se tarit également et la filière recherche désespérément des bateliers au sein de ses troupes. Sur ce segment d’activité comme sur le fret ferroviaire, les statistiques se font rares sur l’emploi.