La base militaire de Cambrai sera reconvertie en méga plate-forme logistique

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Le projet Narval a été classé comme "projet d'intérêt économique majeur".

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L'ancienne base aérienne de Cambrai (Nord) sera reconvertie en zone logistique dédiée au e-commerce. Un montant de 200 millions d'euros sera investi dans ce projet qui prévoit la construction de 600 000 m2 de bâtiments et la création de 1 300 emplois à l'horizon 2020. 

En bordure de l'A26 et l’A2 et à proximité immédiate du futur canal Seine-Nord, l'ancienne base aérienne 103 de Cambrai (Nord) fermée en juillet 2013, va trouver un nouveau souffle grâce au e-commerce. Sur une zone de près de 130 hectares, la foncière privée BT Immo Group prévoit la construction de 600 000 m2 de bâtiments dédiés aux web-marchands (dont au moins la moitié d’entrepôts). Un montant de 200 millions d’euros sera investi dans ce programme qui devrait entraîner la création de 1 300 emplois.

Le projet, baptisé Narval, est donc pour le moins ambitieux. Selon son promoteur, il devrait même "offrir une logistique e-commerce (petits colis) parmi les plus sophistiquée d’Europe voire du monde (géolocalisation indoor, flux LI-FI, gestion du dernier kilomètre…)".


"Projet d'intérêt économique majeur"

Ce programme, présenté au mois d'août au syndicat mixte pour la reconversion de l'ex-site de défense de Cambrai-Epinoy, a été validé à l'unanimité le 6 octobre 2014. Une seconde délibération a fait également de cette proposition un "projet d'intérêt économique majeur", ce qui devrait permettre de simplifier les procédures administratives.


Dépollution pyrotechnique des lieux

Malgré cette volonté politique, les premiers bâtiments ne devraient pas sortir de terre avant la fin de la décennie. De nombreuses étapes restent en effet à franchir avant que le projet ne voit vraiment le jour. Il faudra au préalable procéder au déclassement de la zone militaire, entreprendre la dépollution pyrotechnique des lieux, mener des études d'impact sur la faune et la flore, modifier les documents d'urbanisme, etc.

Une fois les autorisations administratives accordées, la réalisation de la première tranche de la plate-forme (200 000 m2) sera confiée à l'entreprise de construction GSE. Les bâtiments seront articulés autour de modules de 6 000 m2 et de 12 000 m2, lesquels pourront être combinés à volonté jusqu’à l’obtention de cellules tramées de 98 000 m2, traversantes ou pas.

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