Déjà partenaires dans le déploiement de la technologie Blockchain dans le monde du transport depuis juin 2016, Maersk et IBM vont créer une joint-venture dans le but de développer une plate-forme de digitalisation du commerce international et commercialiser des solutions. Ouverte à l’ensemble de l’écosystème du transport, elle doit permettre d'offrir plus de transparence et de simplicité, tout en réduisant les dépenses, les formalités administratives pouvant peser jusqu’à 20% du coûts du transport selon Maersk.
Basée dans la région de New York, la nouvelle société sera dirigée par Michael J. White, ancien président de Maersk Line en Amérique du Nord. Les premières solutions devraient être prêtes pour la commercialisation dans 6 mois.
Intérêts de grands groupes internationaux
Le savoir-faire d’IBM en matière d’IoT, d’intelligence artificielle et d’analyse des données sera également mis à contribution afin de suivre les mouvements de marchandises aux frontières. Plusieurs grands comptes ont déjà fait part de leur intérêt pour cette plate-forme dont General Motors, Procter & Gamble et le logisticien Agility Logistics. Souhaitent également en profiter les opérateurs portuaires PSA International et APM Terminals (filiale de Maersk) ainsi qu’un grand nombre d’entités publiques telles que les douanes singapourienne et péruvienne ou encore le Bureau d’Inspection et de Quarantaine de Guangdong.
Selon le Forum Economique Mondial, une réduction des barrières administrative aurait pour effet une croissance de 15% des échanges internationaux.