Après FO Transport & Logistique il y quelques jours, c’est au tour de la FGTE/CDFT de prendre position sur la gestion du gouvernement face à l’épidémie du coronavirus. Par le biais d'un communiqué de presse, elle tire d’abord la sonnette d'alarme sur les dernières mesures prises de n’autoriser l’ouverture que des commerces "vitaux", à savoir les enseignes alimentaires, les pharmacies, les stations-service, les tabacs ou les banques. Un peu sur le même modèle que ses confrères italiens, l'organisation syndicale estime que "face à cette situation d’urgence, nous nous inquiétons pour les milliers de conducteurs qui doivent pouvoir s’alimenter et avoir une hygiène convenable", faisant notamment allusion à l’obligation de fermeture des restaurants au public.
Le droit de retrait en dernier recours
Ensuite, elle demande au gouvernement de permettre la mise à la disposition des conducteurs et autres salariés en contact direct avec le public de moyens de protection. En effet, depuis le 3 mars, les masques sanitaires ont été réquisitionnés pour les malades et les professionnels de santé dont la liste a été publiée au Journal Officiel le 15 mars.
Enfin, pour les collaborateurs contraints d’arrêter leur activité, la FGTE-CFDT réclame la mise en place de dispositifs "pour que les salariés ne subissent pas de pertes de rémunérations.(…). Le cas échéant, nous utiliserons le droit de retrait comme prévu par les dispositions légales."