« La transition écologique est lancée au niveau des entreprises du TRM mais elle ne semble pas avoir été préparée en fonction des matériels disponibles, des infrastructures et du financement. Ce sont finalement les grands groupes qui ont les moyens d’y faire face. Le TRM est confronté à des coûts qui grimpent en flèche sans mesures d’accompagnement. Des aides sont promises mais, en les attendant, comment les entreprises continuent-elles leur activité ? Auparavant, le modèle économique du TRM permettait d’avoir une visibilité sur trois à cinq ans, ce qui n’est plus le cas. En plus de l’augmentation du coût des matières premières, les NAO ont débouché sur une augmentation supplémentaire des coûts alors qu’il est souvent difficile de répercuter les hausses de gazole systématiquement en pied de facture. On demande aux entreprises du TRM de se plier en quatre et de réaliser l’impossible, alors qu’il serait souhaitable de procéder à une simplification administrative. Le transport reste un métier de terrain ; il n’est pas normal de faire porter aux entreprises l’application de réglementations, de décisions ou de mesures qui ne cessent de se multiplier, comme récemment le versement de la prime de 100 euros par les entreprises. Si le niveau d’activité est revenu à son niveau normal en 2021, l’inquiétude est palpable en ce début d’année compte tenu du retour d’une inflation qui diffère de celle des années 1980. On peut craindre l’existence d’une bulle financière spéculative qui pourrait finir par éclater avec des conséquences néfastes… »
• Siège : Mitry-Mory (77)
• CA 2021 : 11 millions d’euros
• Effectif : 65 salariés dont 32 conducteurs
• Parc : 80 véhicules dont 50 moteurs
• Activité : général cargo, distribution et logistique