Allier solidité financière, engagements dans le développement durable, dans la politique sociale ou encore dans la représentation du secteur… Passionnés par leur métier, les quatre transporteurs qui recevront la palme du transport et concourront au trophée du Transporteur de l’année auront l’occasion, à travers cet événement, de défendre les valeurs de leur entreprise, mais aussi celles de toute la profession. En effet, souvent encore peu considérés, le transport et la logistique s’avèrent essentiels pour l’économie du pays. Ils sont dans l’air du temps face aux défis que représentent la technologie, l’environnement mais aussi l’attractivité pour embaucher des collaborateurs, conditions sine qua non pour assurer la pérennité des entreprises.
Car, avec des marges toujours faibles, ces dernières, souvent des TPE et PME, restent vulnérables aux diverses crises qui s’amoncellent. Alors que l’inflation est toujours bien présente, avec notamment une hausse de + 6,6 % en un an du coût du personnel de conduite pour la longue distance, selon la dernière étude du Comité national routier, le secteur du transport a enregistré en parallèle en 2023 « une baisse d’activité de 30 % dans le transport de marchandises », soulignait ainsi Jean-Marc Rivéra, délégué général de l’OTRE, qui s’exprimait sur les pertes estimées à 2 000 € par camion durant la grève des agriculteurs, plombant davantage les marges des entreprises. Et, si les transporteurs étaient dans l’ensemble parvenus à répercuter la majorité des surcoûts en 2022 et en 2023, la situation se corse désormais, avec des négociations souvent déséquilibrées face aux chargeurs… Face à cet amoncellement de challenges, les quatre candidats concourant au Transporteur de l’année parviennent à tirer leur épingle du jeu. Diversification, croissances externes, activités niches… Retrouvez leurs stratégies en page 10 et rendez-vous le 18 mars, aux Folies Bergère, pour connaître le gagnant 2024 du Transporteur de l’année !