Le Covid-19 ne résiste pas à une exposition adéquate aux ultraviolets. Le français Bio-UV, spécialiste du traitement de l’eau et de la désinfection des surfaces grâce aux UV-C, a développé une gamme de solutions permettant une élimination à 99,99 % des bactéries et des virus, y compris celui du Sars-Cov2, validée par la norme Afnor NF T72-281 de désinfection des surfaces par voie aérienne. Plusieurs appareils, destinés initialement aux hôpitaux et aux bureaux, viennent d’être adaptés au secteur du transport. Spécifiquement destiné aux véhicules, le Bio-Scan Drive (1 390 € HT) peut se brancher sur l’allume-cigare (moteur en marche), afin de désinfecter le poste de conduite et les sièges. L’utilisation de l’appareil est simple : il suffit d’exposer les surfaces à la lumière ultraviolette d’une réglette pendant au moins huit secondes. L’opérateur doit se protéger les yeux avec un masque en Plexiglas et des gants (tous deux fournis).Une version mobile, avec une recharge de huit heures (2 800 € HT, poids de 16 à 17 kg), permet de passer d’un véhicule à l’autre. « Notre solution évite de renouveler sans cesse son stock de lingettes et d’aérosols et le retour sur investissement est vite rentable, indique Benoît Gillmann, P-dg de l’entreprise. Nous sommes de plus en plus sollicités, notamment par des entreprises de transport comme la SNCF et des loueurs comme Fraikin ainsi que par leurs entreprises de nettoyage. Elles constatent que les produits chimiques utilisés contre le virus commencent à détériorer sérieusement le matériel. » Pour le nettoyage externe des véhicules, mais également l’intérieur des remorques, Bio-UV commercialise un outil de nettoyage de type Kärcher capable de projeter une eau ozonée, éliminant 99,99 % des bactéries et des virus. Cette solution baptisée O3-Clean a été développée par Triogen, une filiale du groupe (commercialisée à 12 000 € HT). Son utilisation permet d’éviter tout recours à des produits chimiques. L’outil peut également être utilisé pour la désinfection des vestiaires et salles de douche. Pour les bureaux et open spaces, le Bio-Scan 3D (autour de 10 000 € HT, une trentaine de kilos), diffuse un rayonnement à 360° avec de grandes lampes à UV, ce qui suppose de laisser l’appareil agir seul pendant un certain laps de temps. Il faut par exemple le laisser cinq minutes pour purifier 36 m2 ou quinze minutes pour 100 m2. « Les tests réalisés en laboratoires certifiés ont permis de démontrer que toutes les surfaces, y compris celles qui étaient masqués à la lumière, étaient désinfectées, grâce à l’effet rebond des photons », précise Benoît Gillmann. En complément, l’entreprise propose le Bio-Scan Cube, un boîtier muni d’un tiroir capable de désinfecter en trente secondes des petits objets comme des clés de véhicules (690 € HT).
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Le Covid-19 à l’épreuve des UV
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