Depuis le mois de mai, le groupe allemand Rhenus, prestataire mondial de services logistiques, teste cinq modèles différents d’exosquelettes sur certains de ses sites en France. Utiliser des exosquelettes pour faciliter les opérations de chargement, déchargement ou déplacement de colis était déjà en réflexion dans la société. Les mesures de distanciation sociale imposées par la crise du Covid-19 l’ont accélérée, car il devenait impossible de demander à deux opérateurs de prélever ensemble des colis lourds pour décharger un conteneur maritime, par exemple. L’utilisation d’un exosquelette s’est donc révélée la bonne réponse à cette problématique. Au-delà de cette solution ponctuelle, les exosquelettes offrent de nombreux autres avantages, en réduisant la pénibilité du travail et en permettant au personnel féminin, ou sans aptitude physique spécifique, d’occuper des postes qui leur étaient jusque-là inaccessibles dans certains secteurs. Une manière, pour les employeurs, de diversifier leurs sources de recrutement, en particulier dans la logistique, secteur en tension. « Certaines technologies améliorent aussi bien les performances opérationnelles que les conditions de travail de notre personnel, décrit Laurent Schuster, président de Rhenus Logistics France. Cela guide nos choix pour aller plus loin dans l’utilisation de nouvelles technologies en entrepôt. Nous travaillons en partenariat avec des fournisseurs de robots, de systèmes d’automatisation du picking et de systèmes IoT, dès lors que leurs solutions optimisent notre agilité au profit de nos clients, et cela en France comme dans tous les autres pays où Rhenus est implanté ».
RH/Formations
Des exosquelettes en test
Article réservé aux abonnés