Consulter le réfèrent sécurité de la gendarmerie ou de la police

Avant de s’équiper en systèmes de sécurisation des entrepôts, il est indispensable de connaître la menace. D’où l’intérêt de procéder à un audit de sécurité. La police et la gendarmerie nationale disposent de référents sécurité compétents. Avant de sécuriser un entrepôt, il faut commencer par analyser les risques liés à son implantation géographique : dans quelle région, dans une zone industrielle, en milieu isolé ou à proximité de zone résidentielle… « En tant qu’adhérent à TAPA, je reçois les statistiques annuelles, trimestrielles et mensuelles de l’association en termes de criminalité. Ces chiffres aident à trouver les implantations les plus tranquilles ou à adapter les moyens de sécurisation dans les entrepôts, indique Bruno Bourgeois, directeur de la sûreté de PKM Logistique (100 tracteurs, 300 remorques, 160 000 m² d’entrepôts) basée à Clairvoix (60). Mais j’invite également les transporteurs-logisticiens à consulter les référents sécurité de la police ou de la gendarmerie nationales. » Sur simple demande, ces experts peuvent réaliser un audit de sécurité de l’entrepôt. Par ailleurs, leur intervention facilite les demandes d’autorisation auprès de la préfecture. Par exemple, pour installer un système de vidéosurveillance en sortie de l’entrepôt sur le domaine public. « On peut s’implanter n’importe où, même dans un endroit à risque si, d’un point de vue business, le projet reste intéressant. L’analyse des risques conduira alors à sécuriser davantage l’entrepôt », reprend Bruno Bourgeois. L’audit de sécurité comporte aussi les recommandations en termes d’organisation et d’équipement de sécurité. De quoi aider à préparer l’appel d’offres dont les réponses permettront de chiffrer l’investissement.