« Ce n’est pas une surprise : la pandémie a plombé les chiffres d’affaires au premier semestre. Et il n’est pas rassurant de la voir repartir. Certains secteurs comme la nutrition animale et l’alimentaire ont tiré leur épingle du jeu mais subissent aujourd’hui un certain recul. Pour beaucoup d’entreprises, l’effet PGE [prêt garanti par l’État, Ndlr] joue encore. La restauration hors domicile et le surgelé ont accusé de plein fouet l’impact de la crise mais, dans l’alimentaire, la grande distribution a surfé sur des indices de croissance non négligeables. Tout au long de la période de confinement, mais également dans les jours qui ont suivi, certaines semaines avaient pour les enseignes des allures de Noël et de jour de l’An. Devant le Covid-19, nous n’avons d’autre choix que de nous forcer à la résilience. Le gouvernement a fait des annonces. Personnellement, j’attends de voir si elles seront suivies d’engagements concrets. Nous sommes dotés d’une plateforme embranchée fer et les annonces sur le ferroviaire nous concernent de près. Pour le transport de marchandises, l’effort porte uniquement sur le ferroviaire ; nous aurions apprécié quelques mesures d’allègement de charges pour le routier. Et puis, nous souffrons toujours autant d’un manque de compétitivité dans les appels d’offres face aux transporteurs étrangers qui cabotent. Pas facile pour les chefs d’entreprise de conduire leur affaire devant un tel manque de visibilité. L’appartenance à un groupement (nous sommes membres de France Benne) apporte une vraie valeur ajoutée face aux difficultés du moment. Les entreprises en suractivité sur certains produits ont pu solliciter celles qui l’étaient moins. Nous devons faire face aux mêmes difficultés, nous devons donc nous entraider. Qui peut dire comment vont évoluer les choses ? Personne… »
• Siège : Varennes-sur-Allier (03)
• CA 2019 : 11,8 M€
• Effectif : 74 salariés
• Parc : 50 moteurs
• Spécialités : vrac, citerne pulvé, benne, benne TP, fond mouvant, logistique (plateforme embranchée fer)