Bordeaux veut respirer

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Le nouveau maire de Bordeaux se dit « profondément convaincu de l’urgence d’engager » sa ville « sur le chemin de la transition écologique et donc sur le chemin de la transition politique ».

L’élection de Pierre Hurmic à la mairie de Bordeaux a été l’un des coups de tonnerre des dernières municipales. Cet avocat de formation affiche une détermination sans faille dans son engagement à faire que sa ville soit « à la pointe de l’innovation technologique ». Le nouveau maire de Bordeaux cite volontiers Victor Hugo pour illustrer cet engagement : « Rien n’arrête une idée dont le temps [écologique, Ndlr] est venu. » Ce semi-marathonien – il court chaque samedi dans les rues de sa ville – se définit comme « un Vert pragmatique ». Il entend geler les programmes immobiliers en cours et réexaminer les permis de construire non délivrés. Pierre Hurmic veut rendre la majorité de l’espace public aux piétons, aux cyclistes (350 M€ programmés pour le plan d’urgence Vélo Métropolitain) et à la végétation. Ainsi, il n’exclut pas de supprimer une voie à la circulation automobile. Le nouvel édile milite pour une économie circulaire et veut imposer aux nouveaux bâtiments l’obligation d’être passifs à énergie positive. En matière de logistique urbaine, Pierre Hurmic prône la création de plateformes de groupage-dégroupage en périphérie. Il veut encourager le développement du transport de marchandises par le fleuve (la Garonne) et doper le nombre de livraisons par de petits véhicules électriques et des vélos-cargos.

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