Claire Seigner : Notre participation est toujours prévue, même si le dispositif est mis entre parenthèses pendant la crise sanitaire. Il porte sur trois axes sur lesquels nous agissons depuis longtemps : faire découvrir les métiers du transport, favoriser les recrutements, fidéliser le personnel. Sur chacun d’eux, on doit lister les actions que l’on conduit déjà, puis s’engager à en lancer de nouvelles ou à renforcer celles qui produisent déjà des résultats. Nous réalisons actuellement un état des lieux et constatons que nous allons au-delà de ce que nous pensions. C’est un travail récurrent de la direction, du directeur QHSE (qualité, hygiène, sécurité, environnement) et du service RH.
C. S. : J’interviens souvent dans les écoles. Sotradel accueille des stagiaires, mais aussi des professeurs et des conseillers d’orientation. Ces derniers peuvent ainsi découvrir nos métiers et envisager des perspectives pour orienter des jeunes vers le TRM. Pour les recrutements, nous participons à des job datings, développons l’alternance et limitons le recours aux intérimaires. Enfin, pour fidéliser les recrues, il convient de veiller à la qualité de l’aménagement des bureaux au siège ou encore à la formation gestes et postures que nous avons adaptée à nos besoins.
C. S. : L’outil que nous a fourni l’AFT pour notre état des lieux comporte des exemples. Nous pourrions nous inspirer de certaines initiatives de confrères. Organiser une journée des familles, par exemple : cela peut donner envie aux enfants de nos salariés d’entrer à leur tour dans le métier. L’état des lieux nous permet de mieux cerner nos axes d’amélioration : je pense par exemple que nous sommes trop peu de professionnels à aller dans les écoles. Mais surtout, ce dispositif apporte une visibilité de notre marque employeur. C’est comme pour la Charte et le label Objectif CO2 : on peut faire les choses discrètement, mais le montrer apporte aussi une reconnaissance.