« Après les manifestations des Gilets jaunes, l’effondrement du pont Morandi à Gênes, la grève dans les ports français, voilà le coronavirus », se désespère Patrick Mortigliengo. Ce transporteur, président de la FNTR 06, est spécialiste des flux transfrontaliers. Dans sa cour, un camion chargé de bois pour l’Italie qui ne partira pas. Un de ses principaux clients, une société basée à Parme spécialiste de la fabrication de panneaux de bois, a fermé pour quinze jours. « Nous sommes en première ligne. J’avais trois camions aujourd’hui de brisures de bois qui devaient partir pour l’Italie et les voyages sont annulés », déplore le chef d’entreprise. L’Italie, un des tout premiers pays euro-péens touché par la propagation du virus a dû prendre des mesures de restriction de circulation dans cinq régions où des cas sont apparus.
Événement
Le trafic France-Italie lourdement affecté
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