Tissage, confection, câblages électriques automobiles, dénoyautage de pruneaux... On trouve de tout en Tunisie. Et comme il faut bien amener sur place les matières premières et ramener sur le continent européen les produits finis, les transporteurs français cherchent à prendre place sur ces marchés en permanente croissance. Mais la Tunisie n'est pas la terre promise que certains entrevoyaient au début des délocalisations. La démarche est souvent lourde, complexe, semée d'embûches. Entre les détériorations systématiques des remorques sur les ports de Marseille et de Rades, les complications administratives cornéliennes des autorités locales, les législations qui évoluent sans préavis, les clandestins qui souillent d'une manière indélébile les marchandises durant la traversée, ou les éventuels mouvements d'humeurs des personnels de manutention marseillais, le pays que certains ont qualifié d'Eldorado nord africain ressemble parfois à un désert semé de pierres acérées...
Enquête
Introduction
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