Celle-ci exige que les chauffeurs originaires de pays tiers conduisant des poids lourds immatriculés dans l'UE soient en possession d'une attestation d'emploi ainsi que de sa traduction en allemand. Cette réglementation aurait contribué à faire tomber Kralowetz et ses dirigeants. Le P-dg, Karl Kralowetz, et le responsable de la filiale allemande ont été arrêtés. Basé au Luxembourg, le groupe effectue du transport international dans une dizaine de pays. L'Allemagne a donc étendu son coup de filet à l'Autriche, la Belgique, la France, le Luxembourg, l'Espagne, la République tchèque et la Slovaquie. United Continent Lines (54), filiale française (liquidée le 30 janvier), comptait 14 salariés au statut a priori légal, contrairement à une grande partie des 800 personnes employées par Kralowetz. Certains chauffeurs, originaires des pays de l'Est, n'auraient disposé que de visas touristiques. Pour le Luxembourg, la plupart des conducteurs seraient en fait des indépendants. Possédant une action Kralowetz, ils devenaient administrateurs de la société. Un statut qui permet de contourner les règles de l'immigration et la législation sociale.
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Symptôme du malaise européen
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