« Si France Benne n'existait pas, il faudrait l'inventer ! »

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Membres fondateurs ou derniers arrivants, dix dirigeants de pme s'expliquent sur les raisons qui les ont poussés à adhérer à France Benne. Des motivations parfois différentes mais qui se rejoignent sur un point : garantir la pérennité de leur entreprise. Témoignages.
- Christophe Delerce, directeur d'exploitation des Transports Delerce (74)

Benne céréalière, 23 MF de CA, 18 véhicules moteurs, 34 remorques.

« Réalisant 65 % de notre chiffre d'affaires avec le Nord de l'Italie, il était important que notre entreprise améliore ses taux de rechargement dans ce pays. Grâce à France Benne - que nous avons rejoint en 1996 - ce problème d'exploitation a été réglé. Via le groupement, nous avons aussi fait la connaissance des Transports Roux (05) avec qui nous partageons des trafics de l'autre côté des Alpes. Aujourd'hui, nous avons une véritable politique commerciale en Italie ».

- Bernadette Cléton, P-dg des Transports Cléton (62)

Citerne « pulvé », 9,8 MF de CA, 13 véhicules moteurs, 14 remorques.

« Après une période d'observation d'un an, nous avons intégré France Benne en avril 2001 à la demande d'un de nos clients. Ce dernier, qui génère 15 % de notre chiffre d'affaires annuel, voulait réduire de 140 à 40 le nombre de ses transporteurs au niveau européen. Son responsable transport et logistique, qui connaissait bien France Benne et qui appréciait notre façon de travailler, nous a vivement incités à rejoindre le groupement. On peut aujourd'hui lui dire merci. Depuis, nous travaillons régulièrement avec des membres de France Benne, le tout dans une très bonne entente ».

- Pierrick Leau, P-dg des Transports Leau (79)

Benne céréalière, 30 MF de CA, 37 véhicules moteurs, 56 remorques.

« Nous avons adhéré à France Benne en mars 2000 dans le but de nous rapprocher de confrères qui partageaient des préoccupations similaires aux nôtres. Les réunions au sein de la Fédération Nationale des Transports Routiers (FNTR) ne me suffisaient pas. France Benne nous permettait également de bénéficier de remises sur le matériel - notamment sur les postes tracteur et carburant - et de possibilités supplémentaires de rechargement. Aujourd'hui, via le site Internet, nous avons des informations quotidiennes sur les mouvements de fret. Les échanges de marchandises vont générer cette année un chiffre d'affaires de 400 KF. Le développement de France Benne est à mon sens le signe de la maturité du secteur du vrac. Si France Benne n'existait pas il faudrait l'inventer ! »

- Alain Van Beek, P-dg des Transports Van Beek (45)

Benne céréalière, 30 MF de CA, 48 moteurs, 36 remorques.

« Lorsqu'en 1995 nous avons lancé le projet France Benne, il s'agissait d'unir les forces des pme confrontées à la domination des groupes et des affréteurs. Aux yeux des chargeurs, nous sommes rapidement devenus des interlocuteurs importants car nous avions du coup la dimension requise. Par rapport à un groupe de transport, un groupement travaille plus efficacement car les entreprises qui le composent sont beaucoup plus réactives. De plus, dans une groupe, les agences ont cette fâcheuse tendance à se faire concurrence, ce qui nuit à la qualité du service. France Benne a permis aux entreprises d'améliorer leur productivité et leur savoir-faire. Aussi, le groupement peut résoudre sereinement les conflits susceptibles d'apparaître entre deux transporteurs. Au bout du compte, on s'aperçoit qu'un peu partout en France des petits noyaux durs d'entreprises se forment. Elles travaillent ensemble et développent du chiffre d'affaires. La grande réalisation de France Benne reste la création du Service Transport. Cette cellule doit s'affirmer davantage, en ayant une politique commerciale plus agressive sans pour autant faire chuter les prix. Il est anormal que des marchés soient encore confiés à des affréteurs alors qu'ils pourraient être traités dans le groupement ».

- Christian Bizet, P-dg des Transports Bizet (24)

Benne céréalière et citerne « pulvé », 9 MF de CA, 15 véhicules moteurs, 30 remorques.

« J'ai adhéré à France Benne en 1995 pour me sentir moins seul. Dès que vous dépassez un rayon de 400 km à partir du lieu de votre implantation, vous n'existez plus. Chez France Benne, j'ai trouvé des dirigeants qui parlaient le même langage : celui du vrac. Je souhaitais aussi améliorer les taux de rechargement de mes véhicules de manière à doper la rentabilité de mon entreprise. Mais attention, je ne suis pas entré pour faire de la croissance. Ce n'est d'ailleurs pas l'objectif du groupement. France Benne m'a aussi permis d'être mieux armé vis-à-vis de la concurrence, notamment celle des petits artisans qui cassent les prix pour survivre sur le marché. A l'avenir, je souhaiterai que France Benne se renforce dans le Sud-Ouest. Le groupement doit aussi s'intéresser davantage au transport par bennes à fond mouvant. Bien qu'il soit présent sur le salon Pollutec, je le sens un peu frileux alors que de nombreux transporteurs exploitent ce type de matériels très onéreux. »

- Jean-Yves Le Goff, P-dg des Transports Le Goff (29)

Benne céréalière, 34,5 MF de CA, 40 véhicules moteurs, 56 remorques.

« J'ai intégré France Benne en 1995 pour améliorer la productivité de mes lignes mais aussi pour mettre en place des trafics dans des régions plus éloignées. Etant donné le niveau des prix pratiqués en benne céréalière, on ne peut s'en sortir qu'avec un minimum de kilomètres à vide. France Benne est aujourd'hui une alternative efficace face aux groupes et aux affréteurs ».

- Sébastien Voisin, P-dg de Blondel Voisin (27)

Citerne « pulvé », 24 MF de CA, 39 véhicules moteurs, 42 remorques.

« Deux raisons principales m'ont incité à adhérer à France Benne en 1999 : rompre l'isolement et mutualiser les moyens de production. Mais au final, ce sont les petits actes quotidiens qui font la différence. Des problèmes deviennent subitement anodins alors que sans l'apport du réseau ils prendraient des proportions énormes. Autre avantage : nous accédons à des appels d'offre qui nous étaient auparavant interdits. En pulvé, nous sommes sur des marchés plus linéaires qu'en benne grand volume. Lorsqu'un site industriel s'implante, la demande en véhicules va être régulière sur l'année. Nous travaillons avec deux sociétés du réseau, pour la gestion de transports à destination de la région Rhône-Alpes, de la région parisienne et de la Normandie. France Benne génère environ 10 % de notre chiffre annuel dont environ 7 % avec des clients directs que nous avons captés grâce à lui. Le groupement fait preuve de réactivité. Par exemple, lors de la crise de la vache folle, il a lancé avant tout le monde une étude sur le stockage des farines animales. Les pme du vrac sont aujourd'hui beaucoup moins dépendantes des affréteurs. De plus, l'action directe en paiement prévue par la loi Gayssot a joué en notre faveur car les chargeurs hésitent à confier l'ensemble de leur fret aux seuls commissionnaires. Il nous manque encore quelques adhérents, notamment dans l'Oise, en Seine-Maritime, dans le Calvados. Mais il faut prendre son temps pour dénicher les perles rares. »

- Jacky Goux, P-dg Transports Goux (89)

Benne céréalière, 10 MF de CA, 14 véhicules moteurs, 17 remorques.

« Contacté par France Benne, j'ai d'emblée accepté le principe d'une adhésion car j'étais esseulé dans mon département. Je connaissais déjà le groupement au travers des articles de presse et certains de ses membres. Adhérent depuis octobre dernier, j'ai développé des transports dans des zones situées loin de notre base. Pour mes clients, cette adhésion a été vécue comme une sorte de reconnaissance. De plus, je pense que cela va nous ouvrir des portes. Dans les rapports avec les autres membres, nous n'avons pas toujours la réponse au problème posé. Mais on cherche ensemble, on explore des pistes. Je n'ai qu'un reproche : France Benne ne fait pas suffisamment de prospection commerciale ».

- Michel Rousselot, P-dg des Transports Rousselot (17) et président du Conseil de surveillance de France Benne

Benne céréalière, 20 MF de CA, 25 véhicules moteurs, 40 remorques.

« Membre fondateur de France Benne, j'ai suivi l'évolution du groupement depuis 1995. A l'origine, l'objectif était de se regrouper pour mieux affronter la concurrence et faire face à des chargeurs qui réduisaient le nombre de leurs prestataires. J'ai aussi adhéré pour partager des expériences, connaître des dirigeants qui avaient les mêmes problématiques. Ensuite, les entreprises se sont mises à échanger du fret. France Benne leur garantissait un moyen de paiement sûr. Je note deux réalisations importantes : en premier lieu celle qui a consisté à attirer 53 pme puis la création du Service Transport ».

- Serge Fanzel, P-dg des Transports Fanzel (57)

Citerne « pulvé », 10,6 MF de CA, 11 véhicules moteurs, 14 remorques.

« Nous avons une activité très spécifique puisque nous transportons exclusivement du ciment. Nous travaillons avec un nombre restreint de chargeurs dans un périmètre régional. De plus, la conception que j'ai de l'entreprise ne repose pas sur une recherche absolue du volume. Je me contente de gérer consciencieusement mon fonds de commerce pour arriver à une qualité de service irréprochable. En 1998, France Benne est venu me chercher pour se renforcer dans l'Est de la France. Ma réponse a été positive car régulièrement j'étais dans l'obligation de refuser certains transports. Aujourd'hui, je confie ces trafics à des confrères à la grande satisfaction de mes chargeurs. De mon côté, je profite des achats groupés et, en cas de coup dur, je peux compter sur les membres du réseau ».

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