La troisième voie

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Créé en 1995 sur le créneau de la benne grand volume et de la citerne pour produits pulvérulents, le groupement France Benne s'est développé en attirant des pme soucieuses de préserver leur indépendance. Réunissant 53 entreprises pour un chiffre d'affaires cumulé de 1,6 MdF (2 138 salariés, 1 817 véhicules moteurs, 2 070 remorques), il est désormais un acteur reconnu sur un secteur longtemps contrôlé par les groupes et les affréteurs. France Benne est implanté dans 42 départements français, mais aussi en Espagne et en Belgique. Il revendique des parts de marché de 40 % en bennes céréalières et de 20 % en citerne « pulvé ». Découverte.

A Argenteuil-sur-Armançon, une petite commune de l'Yonne, Jacky Goux dirige une entreprise réalisant 10 MF de chiffre d'affaires annuel avec 14 véhicules moteurs. Son credo ? La benne grand volume, dite benne céréalière, pour une activité que le transporteur bourguignon est pratiquement seul à exercer dans son département. Un isolement que Jacky Goux commençait à trouver pesant. L'homme ne donne pourtant pas l'image du dirigeant renfermé et individualiste, réfractaire au moindre projet collectif. Au contraire, ce chef d'entreprise est même très ouvert aux autres. Depuis cinq ans, il est membre du conseil d'administration d'ABIS, une petite structure coopérative qui rassemble 10 pme spécialisées en bennes travaux publics. Il lui arrive également de travailler fréquemment avec des confrères partageant le même métier que lui. Un profil d'entreprise qui ne pouvait échapper à France Benne. Contacté l'an dernier pour une éventuelle adhésion, Jacky Goux n'a pas tergiversé longtemps. « Le fait que France Benne s'intéresse à nous validait en quelque sorte des années de travail », reconnaît-il aujourd'hui.

Valeur ajoutée

Le 1er octobre dernier, les Transports Goux adhèrent donc officiellement à France Benne. Avec les sociétés Cléton (62), Lafillé (62), Brunet (49), Gaborit (79) et Trans Inter Gatinais (79), c'est le sixième transporteur à rejoindre les rangs du groupement cette année. Il est aussi le 53e depuis la création de France Benne, sous forme de société coopérative, en avril 1995. Les entreprises actionnaires du groupement cumulent aujourd'hui un chiffre d'affaires de 1,6 MdF avec 2 138 salariés, 1 817 véhicules moteurs et 2 070 remorques. Actif sur le créneau de la benne céréalière et de la citerne pour pulvérulents, France Benne est présent dans 42 départements français (60 implantations en comptant les sites annexes) et deux pays européens (Espagne et Belgique). Outre le territoire national, ses adhérents desservent l'Espagne, le Portugal, l'Italie, la Suisse, l'Autriche, l'Allemagne, la Belgique, le Luxembourg, les Pays-Bas et la Grande-Bretagne. En benne grand volume, où il revendique une part de marché de 40 %, le groupement met à la disposition des chargeurs 1 100 matériels remorqués pour transporter céréales (blé, maïs, tournesol, soja), produits sarclés (betteraves, carottes, pommes de terre), farines et autres substances destinées à l'alimentation animale, mais encore du charbon, du terreau et une large gamme de produits de récupération (cendres, sciure, copeaux de bois, métal, papiers, verres). « Le transport par benne est de moins en moins banalisé. Nous acheminons des éléments qui sont désormais revalorisés. Naturellement, la valeur ajoutée des marchandises augmente. Conséquence : il y a davantage de contraintes en terme de qualité de service. Quant aux matériels, ils sont de plus en plus perfectionnés », souligne Frédéric Moreau, président du directoire de France Benne. Le transport de produits pulvérulents (20 % du marché français) est lui assuré par une vingtaine d'entreprises disposant d'un parc de 390 citernes. Pour cette seconde activité, France Benne a mis en place une commission ad hoc qui se réunit deux fois par an. Objectif de ces rencontres : aborder les problèmes spécifiques de cette spécialité et faire remonter les recommandations des adhérents. A leur demande, une charte lavage a ainsi vu le jour. Outre le recensement des entreprises disposant de stations de nettoyage, elle détermine des tarifs uniques et préférentiels à l'intention des membres du réseau. « Pour une pme spécialisée dans la citerne pulvé, le poste lavage pèse quelque 300 kF par an. Il était de notre devoir d'atténuer l'impact de cette charge », indique Frédéric Moreau. « Grosso modo, le groupement permet de laver une citerne pour 200 à 300 F, contre 500 à 1 000 F à l'extérieur », note quant à lui Sébastien Voisin, P-dg des Transports Blondel Voisin (27). Autre réalisation : la publication en mai 2000 d'un manuel du conducteur de citerne. Un document qui reprend et formalise les procédures et gestes quotidiens du personnel pour plus de qualité et de sécurité. Il est diffusé dans les entreprises et auprès des clients. Un livret identique est en cours d'élaboration pour l'activité benne. « Il n'existe pas de profil type et de classification pour le conducteur de bennes grand volume et de citernes. Les organismes de formation ne dispensent aucun enseignement dédié à ces activités. Le métier requiert pourtant une grande technicité et beaucoup de vigilance notamment au déchargement. Les transporteurs se prennent donc en mains. Il faut environ six mois pour former un bon chauffeur », relève Jacky Chantelat, P-dg de CDV Transports (18).

26 MF d'échanges de fret

Qu'elles soient tournées vers la benne céréalière ou le « pulvé », les entreprises adhèrent à France Benne pour doper leur productivité et améliorer des taux de rechargement plus faibles que dans les autres secteurs du transport routier de marchandises. Pour ce faire, le groupement dispose depuis 1996 d'une bourse de fret interne gérée en partenariat avec Lamy Téléroute. Les offres sont réservées en priorité aux adhérents avant de basculer sur le module général. Dans un avenir proche, elles seront accessibles depuis le site internet du groupement. Mais déjà, sur france-benne.fr - une adresse opérationnelle depuis octobre - les entreprises peuvent déposer des offres et demandes de fret. Dans la philosophie du groupement, il ne s'agit pas tant de recharger une benne que la mettre ponctuellement à disposition d'un confrère éloigné ayant besoin de véhicules pour enlever rapidement des marchandises. « Grâce à France Benne, un souci d'exploitation sera vite résolu. L'entraide est aussi primordiale. Si un des mes véhicules tombe en panne à l'autre bout de la France, je sais que je peux compter sur un de mes confrères », soulève Pierrick Leau, P-dg des Transports Leau (79). Pour améliorer le fonctionnement général des échanges, le groupement réunit régulièrement les exploitants. « Ce sont des rencontres ludiques mais capitales. Les exploitants vivent dans l'ombre du réseau. Il est important de les fédérer autour de notre projet. Ils doivent en permanence avoir le réflexe France Benne », explique Frédéric Moreau. Cette démarche a eu pour effet de voir certaines entreprises qui ne pouvaient répondre favorablement à leurs clients ou à des prospects proposer une solution France Benne. Une organisation en cinq régions (Sud-Ouest, Sud-Est, Bretagne, Centre, Nord-Est) accentue quant à elle la capacité des échanges via une meilleure gestion des flux excédentaires et une réduction des temps d'attente. En fin d'année, les échanges de fret entre adhérents devraient ainsi générer un chiffre d'affaires de 26 MF contre 21,4 MF en 2000. Il était de 9 MF en 1996, lors de la première année d'existence complète du groupement.

Face à des chargeurs privilégiant des appels d'offre de plus en plus nationaux, France Benne a créé en septembre 1999, à la demande de ses adhérents, un Service Transport. Ce dernier se charge de développer une clientèle d'envergure nationale offrant une activité régulière sur l'année et recherchant avant tout la qualité de service. Cette structure, qui s'appuie sur le statut de commissionnaire en transport, est pilotée par Valérie Gendron. Laquelle a dirigé pendant 10 ans le service « bennes » de la coopérative nantaise CTLCO. C'est elle qui, avec le soutien des adhérents, traite les appels d'offre, négocie les tarifs, avant de répartir les trafics entre les entreprises concernées. Pour les dossiers importants, Valérie Gendron nomme un adhérent pilote qui sera le garant de la qualité des transports. Avec cinq gros clients (dont France Télécom, le fabricant de carrelages KPCL, Saint-Gobain et Lafarge) et « une trentaine de petits », ce service a réalisé un chiffre d'affaires de 9,5 MF en 2000. Il sera de 10 MF cette année grâce à la signature d'un nouveau contrat dans le secteur de la sidérurgie et une augmentation des volumes constatés chez France Telecom et Saint-Gobain. « Le Service Transport ne gagne pas d'argent, il prend simplement une commission pour couvrir ses frais de fonctionnement », précise Richard Bruneau, secrétaire général de France Benne. L'objectif de France Benne reste de limiter le niveau de sous-traitance. « A 95 %, les dossiers sont traités par les adhérents. C'est un niveau très satisfaisant », souligne Frédéric Moreau. « Toute la difficulté, explique Valérie Gendron, consiste à ne pas marcher sur les plates-bandes de nos entreprises. Le vrac est un petit monde. Je suis donc très attentive dans le choix des appels d'offre. Je ne peux pas prospecter à tout va ». La présence de France Benne dans des salons spécialisés dans l'agroalimentaire (Space à Rennes) ou les déchets (Pollutec) permet encore au groupement de prendre des contacts utiles avec des clients potentiels, qui sont ensuite mis en relation avec le Service Transport.

France-benne.fr

Coté achats, France Benne référence actuellement trois constructeurs de poids lourds (Renault VI, Volvo et Scania). Mais plusieurs autres fournisseurs travaillent également avec lui dans les domaines des remorques (General Trailer), des pneumatiques (G6, Euromaster), du carburant (AS24), de la communication (Cegetel), de l'informatique embarquée (Elocom) et de la formation (AFT-IFTIM). Négociés par le secrétaire général, ces accords prévoient des remises directes pour les adhérents ou le versement annuel d'une prime accordée par le fournisseur en fonction des volumes de ventes atteint. « Il n'y a aucune obligation d'achat, ce sont de simples recommandations. Nous sommes moins directifs que certains groupements. Nous offrons des solutions en nous concentrant sur les gros postes. La finalité de France Benne n'est pas de faire la course aux fournisseurs. D'autant plus que chaque entreprise a ses habitudes », explique Frédéric Moreau. Reste que des négociations sont actuellement en cours pour attirer des entreprises spécialisées dans l'assurance, le crédit management et la distribution de pièces détachées pour poids lourds. Pour ses adhérents, France Benne vient également d'ouvrir un site internet. Impulsé par le secrétaire général, très sensible aux nouvelles technologies, il améliore l'image générale du groupement. Les entreprises y sont présentées par département, avec les types de matériel dont elles disposent, leurs dirigeants et leurs coordonnées. Le site propose aussi de suivre l'actualité de la vie du groupement. Une entrée est dédiée aux adhérents, qui peuvent communiquer entre eux grâce à un intranet. Des outils supplémentaires viendront compléter le dispositif. « C'est un moyen de renforcer la convivialité. J'insiste sur cette notion qui dès le départ a été un élément fondamental de la politique de France Benne. Avec 53 adhérents, nous devons redoubler de vigilance pour ne perdre notre âme », explique le président du directoire.

Développements européens

Jugeant qu'une progression tranquille est le meilleur moyen de garantir sa pérennité, France Benne scrute cependant avec une grande attention l'évolution des flux. Ainsi le groupement se reconnaît quelques déficits en terme d'implantation. La partie Est de l'Hexagone fait ainsi figure de parent pauvre. « L'objectif n'est pas d'avoir un adhérent par département mais de couvrir toute la France dans trois ans », affirme Frédéric Moreau. « Avec 70 départements couverts, contre 42 aujourd'hui, le maillage sera parfait », confirme Alain Van Beek, P-dg des Transports Van Beek (45). De même, des développements européens, en particulier en Allemagne et en Italie, sont envisagés. Actuellement, France Benne n'est présent qu'en Belgique et en Espagne. Le Belge Mattheeuws (20 MF de CA, 50 personnes, 32 véhicules moteurs), qui a intégré France Benne en octobre 1998, a ouvert des possibilités de transport dans le Benelux et en Angleterre. Installé à Pampelune et à Barcelone, l'Espagnol Abycer a lui adhéré à France Benne en avril 1998. Il dispose d'une flotte de 54 véhicules pour un chiffre d'affaires de 83,7 MF. Mais cette entreprise permet surtout aux adhérents hexagonaux de France Benne de recharger des véhicules dans la péninsule ibérique où elle dispose de plusieurs sites de stockage. « De plus, en Espagne, nous avions de sérieux problèmes de recouvrement, d'où l'intérêt d'avoir un interlocuteur sur place », note Frédéric Moreau. Selon Alain Van Beek, P-dg des Transports Van Beek, l'européanisation du groupement profitera davantage aux entreprises spécialisées dans le transports de pulvérulents. « En bennes céréalières, les produits seront acheminés par d'autres modes de transport, par fer et voie maritime essentiellement ». En France, l'activité pulvé est également au coeur des préoccupations du réseau. L'intégration des Nordistes Cléton et Lafillé cette année a déjà permis à France Benne de combler un manque dans cette région. Mais il reste encore beaucoup à faire. Si les adhérents sont convaincus que l'avenir de France Benne s'appuiera sur son Service Transport, le groupement réfléchit à d'autres leviers de développement. Ainsi, il n'exclut pas de créer à terme une commission dédiée au transport par bennes à fond mouvant. Il s'agira alors de capter le prometteur marché des déchets ménagers et industriels. « Il y a actuellement 54 matériels de ce type dans le réseau. C'est encore marginal. La réflexion est toutefois engagée. Nous prendrons notre temps car ce métier est très spécifique avec ses contraintes technique et commerciale. Le marché est encore cloisonné et les volumes ne sont pas encore très significatifs », admet Frédéric Moreau. « Rassurez-vous, France Benne restera aux aguets », promet Sébastien Voisin, le P-dg des Transports Blondel Voisin.

Qui dirige France Benne ?

Créé sous la forme d'une société anonyme coopérative à capital variable (loi de 1947), le groupement France Benne est doté d'un directoire et d'un conseil de surveillance. Le premier réunit cinq chefs d'entreprise élus pour deux ans par le second. Il est actuellement présidé par Frédéric Moreau, P-dg des Transports Moreau (37), qui entame son second mandat. C'est le directoire qui donne le « la » : il fixe les grandes orientations stratégiques, entérine les éventuelles modifications apportées au règlement intérieur, effectue le recrutement des permanents. Le tout sous le contrôle du conseil de surveillance. Présidé par Michel Rousselot (Transports Rousselot), ce dernier accueille douze chefs d'entreprises élus pour six ans en assemblée générale. Toutefois, le conseil de surveillance est renouvelé en partie chaque année. A Chauray, près de Niort (79), France Benne dispose d'une structure permanente de trois personnes. Assisté de Dominique Duflos, Richard Bruneau occupe le poste de secrétaire général. C'est le chef d'orchestre du groupement, en charge de l'animation et de l'organisation. Parmi ses missions : le suivi des négociations avec les fournisseurs et le recrutement des adhérents. A ses cotés, Valérie Gendron dirige le Service Transport de France Benne. En région, le groupement est représenté par cinq transporteurs routiers. Lesquels sont choisis pour deux ans par les adhérents. Ces responsables doivent faire remonter de l'information au conseil de surveillance sur la vie de France Benne et sur celle du secteur. Ils sont également chargés d'organiser des réunions régionales.

Les membres du directoire

Président : Frédéric Moreau (Transports Moreau)

Directeur général : Philippe Roux (Transports Roux)

Membres : Pierrick Argentais (Transports Argentais), Christian Boulet (Transports Boulet), Jacky Chantelat (CDV Transports).

Les membres du conseil de surveillance

Président : Michel Rousselot (Transports Rousselot)

Vice-Président : Alain Van Beek (Transports Van Beek)

Membres : Roland Chazot (Transports Chazot), Jean-Claude Croville (Marne Fret), Gérard Hubert (Transports Hubert), André Lafitte (Transports Lafitte), Alain Lassalle (Transports Lassalle), Jean-Yves Piron (Transports Piron), Michel Quincé (Transports Quincé), Didier Ramette (Transports Ramette), Serge Vitry (Transports Vitry), Sébastien Voisin (Transports Blondel Voisin).

Structure permanente : Richard Bruneau (secrétaire général), Valérie Gendron (responsable du Service Transport), Dominique Duflos (assistante).

Les responsables régionaux

Sud-Ouest : Christian Bizet (Transports Bizet)

Sud-Est : Philippe Roux (Transports Roux)

Bretagne : Claude Peigné (Transports Peigné)

Centre : Bernard Charrue (Transports Taque Chantelat)

Nord-Est : Serge Fanzel (Transports Fanzel)

Adhérer à France Benne
Les règles du jeu

Pour devenir membre de France Benne, l'entreprise candidate doit présenter une situation financière saine et stable que le secrétaire général analyse au vu des trois derniers bilans. Indépendant, le transporteur doit compter un minimum de dix véhicules moteurs et ne pas dépasser les cent. « Nous ne souhaitons pas intégrer une société dont la taille déstabiliserait le fonctionnement global du groupement. Une fois qu'elle est admise dans France Benne, l'entreprise est libre de se développer mais sa croissance ne doit pas nuire à la collectivité », précise Frédéric Moreau, président du directoire de France Benne. Le transporteur doit par ailleurs afficher un « certain » potentiel de fret, une position géographique pertinente pour l'ensemble des adhérents ainsi qu'une part de sous-traitance réduite. Une fois que ces critères sont réunis, la candidature est analysée par le responsable de région qui dispose d'un droit de veto. Ce sont les instances nationales qui valident en dernier ressort le recrutement. Après acquisition de 10 actions du capital de la société coopérative - « le réseau appartient à ses adhérents » - et moyennant le versement d'une cotisation mensuelle de 2 100 F et d'un droit d'entrée de 15 000 F, le transporteur devient membre de plein droit. Il est cependant en d'observation pendant 12 mois. Durant cette période, France Benne surveille son comportement général. « Le nouveau membre doit s'impliquer personnellement, être présent aux réunions, coller les logos France Benne sur ses véhicules, échanger avec ses confrères », avertit Frédéric Moreau. L'adhérent doit respecter la réglementation sociale en vigueur ainsi que la charte de qualité du groupement. Celle-ci lui impose de favoriser toutes les actions d'entraide entre les membres de France Benne ; d'effectuer les transports avec des matériels en bon état et du personnel de conduite qualifié ; de garantir les délais de livraison et d'informer le donneur d'ordres de tout incident pouvant survenir dans l'exécution du transport ; de ne pas affréter en cascade ; de couvrir la valeur des marchandises transportées ; de prendre en compte toute demande d'un adhérent et y donner une suite dans les meilleurs délais ; d'accepter toute évolution de la charte de qualité qui pourrait être décidée par le conseil de surveillance. Cette dernière instance peut à tout moment décider d'exclure un adhérent. Les bilans financiers sont ainsi étudiés chaque année. « Nous n'avons jamais eu de mauvaise surprise, reconnaît Richard Bruneau, le secrétaire général. A mesure que le groupement s'est développé et structuré, nous avons toutefois été contraints d'être plus attentifs dans la sélection des candidats et sûrement plus sévères ». A bon entendeur...

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