Un bénéfice net de 28 millions de francs (en baisse de 13,6 % par rapport à 1998) pour un chiffre d'affaires de 1,622 milliard de francs (en progression de 6,3 %), ce sont les résultats qu'annonce le groupe Graveleau au titre de son exercice 1999. « La surchauffe d'activité vécue au second semestre, en générant une tension de la capacité du réseau, a suscité des surcoûts substanciels de sous-traitance pour satisfaire à la demande », explique Joël Graveleau, P-dg du groupe vendéen. Celui incrimine également « l'inflation des coûts de revient dans la profession qui justifie aujourd'hui en France une revalorisation de l'offre transport, pour une rémunération au juste prix de nos prestations ». Le P-dg se félicite toutefois d'avoir « préservé le cap de la rentabilité » en 1999 tout en relevant un double « challenge ». Capitalistique d'abord avec la prise de participation majoritaire de l'Allemand Dachser qui a signifié « l'absorption par le réseau de flux massifs en distribution ». Social ensuite avec le passage le 1er octobre à une « organisation 35 heures » qui a généré la création de 200 emplois portant l'effectif total du groupe à 2 720 personnes. En 2000, Graveleau projette d'investir 120 millions de francs pour « muscler son réseau » et « donner à ses agences les moyens de gérer sereinement la croissance attendue ».
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Bénéfice 1999 en baisse
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