A quelques mois de la campagne de betteraves, la Fédération nationale des transports routiers (FNTR) de Picardie s'élève contre la proposition des sucreries de faire stagner, ou augmenter très faiblement, les tarifs. Selon la FNTR, ceci ne compense pas l'évolution des coûts de revient des entreprises de transport, qu'elle évalue entre 12 et 15% et qui provient, selon elle, de la hausse du prix du carburant et des salaires, ainsi que du passage aux 35 heures. La fédération considère également que les gains de productivité que proposent les sucreries ne compenseront pas l'augmentation des coûts. Pour les mêmes raisons, l'UNOSTRA Nord est favorable à une réflexion commune entre les sucreries et les transporteurs afin «d'optimiser l'acheminement des marchandises en respectant les obligations imposées et en intégrant les contraintes de coût dans le prix des transports». Une concertation est actuellement engagée dans la région de Cambrai et devrait être, selon l'UNOSTRA Nord, élargie à l'ensemble des sucreries de la Picardie.
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FNTR et UNOSTRA face aux sucreries
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