Un an après la catastrophe du Mont-Blanc, un an avant les élections municipales, la vallée de Chamonix reste enclavée entre un tunnel fermé, des discours politiques évasifs et des pouvoirs publics attentistes. Survie oblige, la plupart des entreprises de transport routier de marchandises locales se sont adaptées coûte que coûte. Contre toute attente, le tunnel du Fréjus lui-même, dont la circulation est fluidifiée par l'aire de stationnement d'Aiton, réussit à absorber un important surcroît de trafic, qui n'est toujours pas chiffré pour 1999. Témoignages.
Enquête
Survivre à l'enclavement
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