Dans ces conditions, les entreprises auront bien du mal à s'adapter totalement aux aménagements d'exploitation en doubles postes que souhaitent les sucreries, prévient la Fédération nationale des transports routiers (FNTR) de Picardie. D'autant que cette pénurie de chauffeurs routiers intervient dans un contexte économique difficile : malgré une augmentation de 12,5 % des coûts de revient, « les prix de transport de betteraves n'ont pas évolué, en moyenne, depuis 1982 », indique l'organisation professionnelle. Faute d'une revalorisation des tarifs, certains transporteurs menacent dès à présent de « boycotter » la prochaine campagne qui se déroulera de septembre à décembre.
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Recherche conducteurs désespérement
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