En contrepartie, les professionnels s'engageraient, par le biais d'un contrat de confiance, à respecter les PTAC (poids totaux autorisés en charge) ainsi fixés. Cette requête s'appuie sur un constat : « La circulaire interministérielle du 21 février 2000 relative au transport de bois en grumes n'est pas à la hauteur de l'enjeu économique que représente l'évacuation des arbres abattus par les tempêtes de décembre dernier », souligne Francis Babé, délégué à l'action professionnelle de la FNTR. Selon l'organisation professionnelle, ce texte, qui incite les préfets à prendre des arrêtés d'une durée de six mois autorisant le transport de bois en grumes à 44 t sur 5 essieux et à 48 t sur 6, ne résout pas les problèmes rencontrés par les grumiers. D'une durée limitée, la mesure reporte l'harmonisation nationale des réglementations départementales à plus tard. En outre, elle est réservée à certains itinéraires et ne prend pas en compte les parcours de liaison entre ces voies et les points d'évacuation des arbres. Enfin, elle ne vise que les bois en grumes. Pour la FNTR, « la circulaire camoufle la volonté de confier à la SNCF le soin de transporter le bois tombé alors que l'entreprise ferroviaire ne dispose pas des moyens de traiter le problème ».
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Pour une harmonisation nationale
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