Rachat du Sernam annoncé début 2000, recul du résultat d'exploitation à fin juin 1999 (avant la hausse du coût du carburant), pertes de la filiale britannique, baisse importante de la capacité d'autofinancement « qui indique une diminution des amortissements et provisions et reflète la gestion du groupe ». Autant d'arguments pour encourager les investisseurs à céder leurs titres du groupe Geodis, coté au second marché de la bourse de Paris. C'est en tout cas le conseil que donnait La Lettre Boursière du Second Marché dans son édition du 31 mars dernier. S'il est resté sans effet sur le cours de l'action Geodis (dopé sans doute depuis par l'annonce de son alliance avec La Poste), il repose néanmoins sur une analyse intéressante. Celle-ci tient compte, au crédit de la direction du groupe, des efforts engagés pour se développer sur le marché de la logistique (plus rentable et moins concurrencé que le transport) mais doute de sa capacité à faire passer, comme promis, « sa marge d'exploitation de 1,8 % à 2,2 % par une répercussion de la hausse du carburant et par la réorganisation des branches d'activité ayant une faible rentabilité ».
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En baisse : L'analyse financière de Geodis
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