L'application du décret « réduction du temps de travail » engendrera un surcoût salarial compris entre 1 % (sans maintien de la rémunération annuelle du conducteur) à 7,1 % (avec maintien de la rémunération annuelle) pour le personnel de conduite en transport à grande distance. C'est ce qui ressort d'une première évaluation réalisée par le Comité national routier (CNR) et publiée dans Les Cahiers de l'Observatoire de février-mars (n° 159). Réalisé avant parution de la circulaire d'application du décret du 27 janvier 2000, ce chiffrage est établi sur la base de trois évaluations de passage de l'ancien au nouveau temps de service selon le régime de repos susceptible d'être appliqué par l'entreprise. Celles-ci s'entendent « à volume constant d'activité, embauche de personnel complémentaire à hauteur des besoins, avec les mêmes conditions d'emploi et de rémunération du conducteur recruté et possibilité de son affectation au seul parc existant », précise le CNR. En revanche, signale l'organisme « l'incidence du décret sur l'indice CNR de février est calculée par pondération de situations antérieures plus différenciées qui correspondent aux plus fortes fréquences d'observation : temps de service à 230, 222, 214 et 200 heures ; augmentation du temps de service payé pour restaurer l'offre de travail à son niveau initial lorsque le nouveau plafond de 220 heures n'est pas dépassé, embauche de nouveaux conducteurs dans les autres cas, régime de repos, maintien ou non de la rémunération antérieure ».
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Le CNR chiffre le surcoût
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