A cette date, le vendeur aura en main les offres finales de reprise et pourra espérer boucler le processus de cession au mieux pour la mi-mai. Pour l'instant, un peu plus d'une demie-douzaine de candidats (transporteurs français et étrangers ainsi que financiers) se sont fait connaître.
L'opération, dont le montant minimum peut être estimé à 700 millions de francs, concerne la majorité des actions du groupe qui contrôle les sociétés Transalliance (environ 3 milliards de francs de chiffre d'affaires annuel en transport routier) et Stockalliance (environ 500 millions de francs de chiffre d'affaires annuel en logistique).
En consolidé, l'ensemble a réalisé, à fin décembre 1999, un chiffre d'affaires annuel de 3,5 milliards de francs, pour un résultat net après impôts et participations de 80 millions de francs (dont 62 millions imputables à Transalliance).
Le groupe emploie 4 000 salariés et dispose d'environ 2 200 véhicules moteurs. 30 % de son activité consolidée sont réalisés en sous-traitance. Ses développements précédents ont limité sa présence au territoire national, à quelques exceptions près. L'acquéreur devrait donc s'engager dans une stratégie de développement européen.
Il devra aussi composer avec un actionnaire minoritaire très impliqué dans le management de l'entreprise. Philippe Michel, directeur général de Transalliance, est propriétaire de 12 % des actions de Transalliance Participations.