NJS Faramia à 35 heures

La soixantaine de conducteurs est concernée. Le montant des rémunérations a été maintenu sur la base de 39 heures par le versement d'une prime compensatoire de 741 F. L'accord signé avec la CGT prévoit, en outre, un gel des salaires pendant quatre ans. « Ce qui a été rendu possible par des rémunérations supérieures à celles de la convention collective», explique le P-dg, Victor Faramia. Les chauffeurs sont embauchés sur la base de 151,5 heures, payées 7 211 F brut. La durée moyenne de temps de travail est de 140 heures/mois. NJS Faramia réalise 60 % de son chiffre d'affaires (26 MF en 1999) en transport frigorifique et 40 % en transport de produits pulvérulents. Les impératifs liés à ces activités et à la saisonnalité rendant impossible une réduction journalière du temps de travail, un décompte des heures sur 4 mois a été instauré. «Il permet une régulation du temps de travail sans être gêné par la fluctuation de l'activité », souligne le P-dg. Afin que les nouveaux embauchés sous contrat à durée indéterminée ne soient pas pénalisés financièrement, l'entreprise leur octroie pendant les quatre premiers mois d'activité une compensation forfaitaire et mensuelle de 5 heures. Un décompte des heures effectives intervient en fin de cycle. Le versement de la prime compensatoire représente pour l'entreprise un coût supplémentaire de 11 %. Le P-dg espère l'abaisser à 7 % grâce aux aides de l'Etat et à une organisation des tournées.