Sous le titre «Poursuivre la modernisation sociale», les représentants patronaux unis du transport routier (FNTR, TLF, Unostra, CSD) « communiquaient » à la presse le 8 février leur dernière position connue (sauf erreur de notre part) dans le cadre des négociations en cours .
« La Profession constate que la réunion des partenaires sociaux, conviés ce jour à l'initiative du ministère des Transports, n'a pas permis de fixer un calendrier des prochaines rencontres, les organisations syndicales ayant fait de nouvelles négociations salariales un préalable à l'examen des trois autres sujets à l'ordre du jour. Les organisations professionnelles du transport routier de marchandises rappellent que la Profession s'est engagée, en novembre 1997, à majorer les salaires conventionnels de + 22% en trois ans (jusqu'à fin 2000). La dernière étape de ce plan de revalorisation étant le 1er juillet 2000, où s'appliquera une majoration de + 5% du coefficient 150-M. La Profession rappelle également que le décret promulgué fin janvier intègre la volonté des employeurs de payer au taux majoré des heures supplémentaires toute heure de travail effectuée au-delà de la 35e, soit un surcoût global égal à + 3% de la masse salariale. Dans ces conditions, l'exigence des partenaires sociaux d'une réévaluation du taux horaire de + 11,4%, pour compenser le passage de 39 heures à 35, apparaît infondée, puisque le secteur transport rémunère en heures supplémentaires tous temps effectués dès la 36e heure. Les représentants des professionnels relèvent enfin que le décret porte en germe d'autres éléments de surcoût qui viendront s'ajouter aux facteurs haussiers précités: 1) compensation des sujétions pour travail de nuit, 2) qualification des temps de repas et des coupures, 3) classification des personnels "courte distance". Sur ces trois sujets, la Profession se déclare ouverte à la négociation paritaire.»
Tout commentaire, sans même oser envisager une « analyse », paraît superflu...