Les premiers, via le syndicat ÷TV, réclame une harmonisation européenne des temps de travail des conducteurs sur la base d'une durée moyenne maximale de 48 heures avec un plafond absolu de 60 heures. L'÷TV demande l'intégration de cette règle dans la directive générale de 1993. Les atermoiements de Bruxelles à régler ce dossier font craindre à la fédération patronale allemande des transports routiers, BGL, une « crise générale du secteur à l'échelle européenne ».
De son côté, l'IRU plaide non seulement pour que les futures règles communautaires tiennent compte des particularités du travail mobile du secteur mais aussi pour qu'elles soient identiques pour tous les conducteurs de poids lourds, qu'ils appartiennent à des entreprises de transport pour compte d'autrui ou pour compte propre. Un souhait qu'elle a émis les 7 et 8 février lors de la réunion des comités de liaison « Marchandises » et « Compte propre » de l'IRU auprès de l'Union Européenne.