Une mesure décidée par le préfet de région Rhône-Alpes suite à une recommandation du Centre d'étude des tunnels (CETU). « Construit en 1932 et long de 1,4 km, cet ouvrage présente de graves insuffisances en matière de sécurité », justifie cet organisme. Conséquences : dès le 1er mars, les poids lourds de plus de 19 tonnes devront emprunter l'autoroute (A42 Bourg-en-Bresse/Lyon et A43 Lyon/Chambéry), soit une cinquantaine de kilomètres supplémentaires, tandis que les camions dont le tonnage est compris entre 7,5 et 19 tonnes seront déviés vers les routes nationales 504, 516 et 75.
Pour accompagner ces mesures, le coût du péage autoroutier sera réduit, pour les camions concernés, de l'ordre de 25 %, indique la préfecture de région Rhône-Alpes. En outre, les contrôles de vitesse seront renforcés sur la rocade est de Lyon qui devra absorber ce nouveau trafic. Enfin, une cinquantaine de millions de francs de crédits de l'État (hors contrat de plan) seront affectés aux travaux d'adaptation de la voirie des routes nationales.
Situé près du Bourget-du-Lac, sur la route du tunnel du Fréjus entre Chambéry et Lyon, le tunnel du Chat accueille chaque jour quelque 2 000 véhicules, dont 12 % sont des poids lourds. Dans l'immédiat, aucune réparation n'est prévue dans l'ouvrage. Pour le préfet de région Rhône-Alpes, « la vraie solution » reste la mise en service, en 2003, de l'A432, devant relier l'A42 à l'A43, et surtout de l'A48 entre Ambérieu (Ain) et Bourgoin-Jallieu (Isère) prévue à partir de 2005.