L'organisation professionnelle assure que certains projets de création de parcs logistiques ont été délocalisés vers la Belgique ou l'intérieur de la France. « Il n'y aura pas de développement des zones logistiques dans nos ports sans assurances sur la pérennité et la continuité de l'exploitation des entreprises dans le cadre d'une paix sociale réaffirmée et confirmée », affirme ainsi TLF. Laquelle estime que cette perte de confiance a pour origine une grève des dockers qui a perturbé, en septembre dernier, le port du Havre à propos de la manutention sur le Parc logistique du Pont de Normandie (PLPN). Ce mouvement a pris fin suite à un courrier du ministre des Transports demandant aux directeurs des ports de « faciliter la concertation entre les différents partenaires » à propos des emplois créés dans les parcs logistiques. Selon TLF, les entreprises ont interprété ces instructions « comme un retour à des pratiques désuètes de priorité d'embauche ou de monopole d'emploi des dockers ». TLF réclame désormais « un retour à la normale » et l'application de la loi de 1992 qui a réformé la manutention dans les ports.
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TLF se fâche
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