Augmentation de la capacité d'extraction de l'air vicié, installation d'une salle de commande opérationnelle unique et d'une salle de secours, moyens d'intervention en personnels et matériels placés au centre du tunnel afin de réduire les délais d'intervention en cas d'incendie. Ce sont les principales mesures prévues par le programme de réhabilitation et de modernisation du tunnel du Mont-Blanc, fermé à la circulation depuis l'incendie du mois de mars 1999. Les travaux, dont le montant global est estimé à 800 MF hors taxes, ne pourront toutefois pas débuter avant le feu vert de la commission intergouvernementale de contrôle (CIG) qui doit se réunir le 14 décembre prochain.
Les sociétés française et italienne concessionnaires du tunnel, la société des Autoroutes du tunnel du Mont-Blanc (ATMB) et la Société italienne du tunnel du Mont-Blanc (SITMB), ont également adopté, le 29 novembre dernier, le projet des statuts du futur groupement européen d'intérêt économique. Lequel coordonnera les travaux et sera ensuite entièrement responsable de l'exploitation du tunnel. L'ATMB et la SITMB ont par ailleurs renouvelé leur engagement de « tout mettre en oeuvre pour une réouverture rapide du tunnel à la circulation » dans les délais fixés, à savoir le quatrième trimestre 2000.