La fin d'Arakel

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Après plusieurs dépôts de bilan successifs - le dernier date de mai 1998 - et un déficit estimé à plus de 25 MF, l'entreprise marseillaise Tous Transports Rapides Arakel (85 salariés) a été contrainte de cesser toutes activités. Avant que la liquidation judiciaire ne soit définitivement prononcée, le 5 novembre dernier, Arakel avait fait l'objet de deux offres de reprise. Celle des Transports Delagnes (31) a été rejetée par le tribunal de commerce de Marseille. Le messager consentait pourtant à reprendre partiellement l'activité d'Arakel, soit 37 personnes réparties sur les sites de Marseille, Avignon et Nice. Un problème de délai et le niveau d'endettement de l'entreprise auraient incité le tribunal à refuser cette proposition. Quant à La Flèche Cavaillonnaise (84), elle s'est retirée de sa propre initiative. Fort de ses quatre implantations (Marseille, Montpellier, Avignon, Nice), Arakel réalisait un chiffre d'affaires supérieur à 40 MF avec 85 personnes et une quarantaine de véhicules. L'entreprise était également un des piliers, dans le Sud de la France, du réseau de messagerie France Rapide (45 pme indépendantes sur l'ensemble du territoire). Depuis plus d'un an, Arakel, qui avait déjà fermé ses sites lyonnais et parisien, ne participait plus aux traditionnels échanges de fret entre membres du réseau. En revanche, elle continuait d'assurer la distribution des marchandises (environ 130 tonnes/jour) sur le département des Bouches-du-Rhône. Une absence qui, compte tenu de la pénurie de messagers dans cette zone, porte un coup dur à France Rapide.

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